Les entreprises se sont-elles adaptées aux nouveaux tarifs ?
Dès l’après-midi du mardi 22 mars, les entreprises et les opérateurs de distribution de carburant ont révisé les prix conseillés de l’essence, du gazole et du GPL pour tenir compte de la baisse des accises décidée par le Gouvernement. Les adaptations des plantes aux nouvelles indications ont commencé, avec des prix pratiqués qui ont commencé à baisser. Cependant, une image mise à jour ne proviendra que des nouvelles données qui seront fournies par les directeurs d’usine au portail Osservaprezzo del Mise qui, cependant, ne prévoit pas d’obligation de notification en temps opportun en cas de remises.
Combien économisez-vous sur un réservoir de 50 litres ?
Selon Codacons, sur un réservoir plein de 50 litres (c’est la capacité du réservoir d’une voiture de milieu de gamme) la réduction de 25 centimes équivaut à une économie de 12,5 euros par plein. Selon Altroconsumo, il y a à peine une semaine (le 15 mars) avec de l’essence circulant en moyenne à 2 185 €/litre et du diesel à 2 155 €/litre nous aurions payé plus de 109 euros pour un plein d’essence, et 107 euros pour un plein réservoir de gasoil. . Aujourd’hui le même réservoir nous coûte 91,60 euros pour l’essence et près de 91 euros pour le diesel. Bref, environ 17 euros de moins pour un réservoir plein.
Cela signifie que pendant la durée de l’effet du décret (30 jours), un automobiliste qui utilise souvent la voiture et qui parcourait par exemple 30 000 kilomètres par an, pourrait économiser près de 62 euros sur l’essence ou plus ce mois-ci 50 euros sur diesel. En ce même mois de baisse des accises, les économies tombent à 10,30 € (sur l’essence) et 8,40 € (sur le diesel) pour un automobiliste habitué à ne pas parcourir plus de 5 000 kilomètres par an.
La remise sera-t-elle confirmée après le 21 avril ?
Pour l’instant, le décret prévoit que la remise sur l’essence et le diesel s’appliquera pendant un mois, jusqu’au 21 avril. Une nouvelle intervention pourrait se dessiner si les espaces budgétaires que l’exécutif tracera avec la Def, attendus dans la semaine du 28 mars, le permettent. A l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue à l’issue du Conseil des ministres qui a donné le feu vert au décret de mesures urgentes pour contrer les effets économiques et humanitaires de la crise ukrainienne, le Premier ministre Mario Draghi, se référant à environ 4 milliards mis sur l’assiette par l’exécutif et financés en grande partie grâce à la taxation des profits excédentaires engrangés ces derniers mois par les producteurs du secteur de l’énergie, il a confié que « le Gouvernement est conscient de la nécessité d’interventions supplémentaires, mais la réponse en la défense des consommateurs et des entreprises doit être européenne ». Le ministre des Infrastructures et de la Mobilité durable Enrico Giovannini a expliqué que le décret récemment approuvé contre l’énergie chère « ne sera pas le dernier à garantir la reprise économique.
Le président Draghi a également déclaré que ce n’est pas le dernier discours que nous imaginons faire ». Dans l’hypothèse d’une nouvelle intervention contre les hausses, la ministre des Affaires régionales Mariastella Gelmini a rappelé que « le gouvernement a déjà alloué 20 milliards d’euros pour contenir les factures onéreuses et l’augmentation du carburant ». pour ajouter : « Il est clair que nous surveillons les prix, nous sommes prêts à intervenir si nécessaire ». Pendant ce temps, la Ligue fait déjà pression : elle a demandé « de confirmer les remises sur le carburant également pour l’avenir, en évitant que les Italiens subissent une nouvelle piqûre dans un mois ».
De combien le prix du carburant a-t-il augmenté ?
S’exprimant mercredi 23 mars à la Chambre des communications en vue du Conseil européen des 24 et 25, Draghi a rappelé que « selon la commission européenne, l’évolution des prix » en Italie « est en ligne avec le reste de l’Europe. Dans notre cas – a-t-il ajouté – cela représente une augmentation de 40% pour l’essence et de 50% pour le diesel par rapport à il y a un an ».