Relance de Casini : « Les deux premières ligues doivent avoir 50% du Conseil fédéral »


La résolution de la FIGC sur les règles électorales est contestée. Le numéro un de la Ligue : « Un changement nécessaire »

Journaliste

20 juillet – 00h02 -MILAN

La Serie A est un front unique : les clubs ont décidé à l’unanimité de contester la résolution avec laquelle le Conseil de la FIGC, en début de semaine, a approuvé le règlement électoral, confirmant les poids attribués aux différentes composantes. Des poids et des représentations décisifs dans les décisions du Conseil et évidemment en vue de l’assemblée élective du président fédéral le 4 novembre. Le président de la Ligue, Lorenzo Casini, espérait entendre le point de vue des clubs lors de la réunion et c’est ce qui s’est produit. Sans même avoir à en discuter : tout le monde s’est immédiatement mis d’accord sur la voie à suivre. Résumé simple : les vingt entreprises ont voté hier pour s’opposer au système actuel, dans le but d’accroître leur influence. Avec un seuil précis : 50% du Conseil fédéral à attribuer au football professionnel, avec un A évidemment dominant. La première étape a donc été le recours, la seconde la demande de modification qui sera officiellement faite lors de l’assemblée des membres lundi. A la fin de la réunion, Casini lui-même a exposé le point de vue commun des clubs: «Il y avait un délai pour contester le règlement électoral approuvé lundi dernier et l’assemblée a décidé de procéder avant l’expiration du délai. Il ne s’agit pas d’un acte d’hostilité, mais d’un acte de défense technique, avec le délai soit c’était fait, soit ce n’était plus possible. De plus, il avait été approuvé contre les avis de la Serie A et de la Serie B, cristallisant les poids électoraux sans balance. » Le recours donne lieu à un recours qui sera déposé auprès du Tribunal national fédéral et qui pourra être retiré si les discussions aboutissent au résultat espéré par la Ligue : à partir de lundi l’orientation des autres composantes sera comprise.

garantie

La Ligue vise un résultat ambitieux, une augmentation significative du poids : malgré les changements exigés par l’amendement Mulè (voté ces prochains jours au Sénat après avoir reçu le feu vert de la Chambre), le Conseil de la FIGC a en effet confirmé les poids électoraux actuels, qui voient la Serie A détenir 12% des voix disponibles. Un pourcentage trop « léger » pour les clubs, surtout par rapport aux autres valeurs : l’équipe B obtient 5%, l’équipe C 17%, les amateurs 34%. Les joueurs complètent le tableau avec 20%, les entraîneurs avec 20%. 10% et les arbitres au 2. Des valeurs qui se reflètent dans le nombre de conseillers fédéraux. La composition des 21 (20 plus le président) est désormais répartie comme suit : 3 membres représentant la Serie A, 1 pour la Serie B, 3 pour la Lega Pro, 6 pour la Lnd, 4 pour les footballeurs, 2 pour les entraîneurs et 1 pour La Haye. A vise à plus que doubler ses délégués et à les porter à 7 ou 8. Avoir 50% du conseil signifierait atteindre 10-11 représentants, en tenant également compte de ceux de B et C. Casini explique : « Nous n’avons pas de représentants précis demandes, c’est un paquet dans lequel le rééquilibrage suppose une augmentation du poids du secteur professionnel qui devrait, espérons-le, atteindre la moitié de celui global ». Une redistribution qui pour les A pourrait aussi être progressive : un premier élargissement à réaliser dans la limite des 34% (pour lequel une résolution fédérale suffit), puis un second qui conduit à l’objectif des 50%, pour lequel à la place le modification du statut. Les garanties de succès sont importantes. «La présence du ministre Abodi à la table de discussion est un signe du sérieux des discussions. Je remercie les institutions d’avoir reconnu les bonnes demandes de la Lega Serie A. »

autonomie

Pour accroître son poids politique, la Serie A doit d’abord attendre que certaines de ses autres composantes prennent du recul. Casini encore : « Ces dernières années, en réponse à nos demandes, les réponses ont été positives. Nous verrons maintenant si ces ouvertures sont sincères. Est-il réaliste d’arriver au 4 septembre avec le changement ? Il est temps. » Entre-temps, le président de la Ligue B, Balata, a également convoqué une réunion pour demain. La question des poids décisionnels est étroitement liée à celle de la plus grande autonomie que revendique la Serie A, sur l’organisation du championnat et de la Ligue elle-même, en plus évidemment du droit d’accord. Un désir d’autodétermination qui, pour le A, est aussi une conséquence du poids économique avec lequel il soutient l’ensemble du système. Et qui, au centre, veut être reconnu au Conseil fédéral.





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