Règle numéro 1 : connaissez vos limites et acceptez-les. Qu’est-ce qui est facile à dire mais à faire ?


G.entendre parler ici et maintenant. Être résilient, accepter que les choses puissent changer et accepter ce changement sans le combattre. Surtout être conscient que tout n’est pas entre nos mains, que vous pouvez perdre dans la vie et que les situations peuvent devenir incontrôlables. Tout cela est le Wabi Sabi, la philosophie japonaise qui conduit à accepter la vie pour ce qu’elle estprofitant de chaque instant.

Wabi Sabi, la douce mélancolie japonaise qui génère de la force

A chaque culture sa philosophie de vie. Si la Lagom Le Suédois pousse à accepter le compromisles voies médianes, la modération comme voie d’équilibre intérieur, en Ecosse le Coorie d’autre part, il suppose que le bonheur se trouve au quotidien, fait de balades tranquilles entre falaises et bois, de nuits au pub et de cheminées allumées alors qu’à l’extérieur l’orage fait rage. les Japonais Wabi Sabi, appliquez plutôt l’approche Zen des Japonais à la vie.

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Wabi Sabi n’est rien de plus qu’une vision bien fondée sur l’acceptation de la fugacité et de l’imperfection de la vie. « Wabi » est mélancolique, il représente la douce tristesse, l’imperfection même de la vie ; “Sabi” contient plutôt le passage du temps, le fait que tout s’évanouit et que rien ne reste, est lelouange à l’impermanence. L’union de ces deux concepts, selon les Japonais, conduit à trouver le bonheur.

Connaissez vos limites et acceptez-les

Au sein de cette philosophie, de nombreux concepts issus de Bouddhisme tantrique ésotérique, de la philosophie zen et du taoïsme. Un ensemble qui cela conduit aussi à accepter ses propres faiblesses, angoisses et peurs. Pour en savoir plus, il existe de nombreux livres, dont celui de Selene Calloni Williams : Wabi Sabi. La beauté de la vie imparfaite. La façon japonaise d’être heureux qui part d’un concept fondamental de cette philosophie : le savoir de ne pas savoir.

L'art du washi, le papier japonais qui traverse les siècles

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Dans un monde, le nôtre, où il nous semble qu’il faut toujours tout maîtriser et où on a du mal à lâcher prise, Wabi Sabi peut être libérateur.

Parmi les principes essentiels de cette philosophie de vie est d’être conscient que on ne peut pas tout contrôler, qu’on ne peut pas tout savoir, qu’il sera inévitable de se tromper tôt ou tard. Mais que tout cela ne doit pas être une limite à ne pas faire, au contraire, il faut toujours bouger et impliquez-vous, mais soyez conscient de vos limites. Avoir atteint cette prise de conscience donne à une personne une grande force parce que c’est libéré des peurs et surtout des angoisses de l’échec. Un concept extrêmement éloigné de celui occidental, qui a toujours fondé sa culture depuis les siècles passés sur la recherche du succès et sur l’idée que tout est éternel.

Comment l’appliquer au quotidien

Comment mettre en pratique le Wabi Sabi alors ? Commencer à travailler sur ce concept : vivre conscient de ses limites personnelles, ralentir pour profiter même des petites choses, mieux apprécier le présent et ne pensez pas trop à l’avenir qui, selon la philosophie japonaise, génère trop d’angoisses. Autrement dit, apprenez aussi à lâcher prise.

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