Quiconque a été sur la route ces derniers jours l’a peut-être remarqué. En raison du temps chaud, l’herbe sur les accotements est devenue très sèche, et pas seulement sur les accotements, car l’herbe jaunit également dans les réserves naturelles. Jusqu’ici rien de spécial, jusqu’à ce que l’herbe sèche prenne feu. Parce que les jours de sécheresse comme ceux-ci, les pompiers savent aussi : il en faut peu pour un incendie en bord de route.
Avec le mois de « tondre-peut-pas » derrière nous, l’herbe est encore beaucoup plus haute que d’habitude à certains endroits. Quiconque se demande – en particulier autour des réserves naturelles – pourquoi la faucheuse est sortie assez rapidement du hangar en juin, peut deviner la réponse : risque d’incendie. « Nous sommes encore plus attentifs à cela depuis l’année dernière », poursuit De Jong. « Et pas seulement autour des réserves naturelles, notamment dans le Nord, cela s’applique aussi aux bords de routes autour des champs. Dès que nous pensons qu’il est nécessaire de tondre à un certain endroit, nous donnons l’alerte à nos partenaires. »
Par cela, le pompier n’entend évidemment pas son propre partenaire, mais des partenaires de la chaîne tels que les municipalités, la province, le Rijkswaterstaat, les entrepreneurs de loisirs et les gestionnaires de la nature. Tous ces acteurs font partie d’une supervision régionale de la sécurité (RVT). « C’est un partenariat unique aux Pays-Bas », déclare De Jong. Et pas seulement cela, c’est aussi une collaboration très efficace. « Si une crise menace quelque part, nous pouvons changer rapidement dans ce groupe. Et pas seulement s’il y a déjà un incident, mais aussi avant. Donc tondre la pelouse, mais aussi arroser, vérifier les niveaux des nappes phréatiques et émettre des interdictions d’irrigation et de chauffage. «
L’approche consciente de l’entretien des accotements n’a pris son essor que ces dernières années. « Avant, on y pensait moins », admet-il. Mais le changement climatique a progressivement conduit à une approche plus ciblée car les bords de route deviennent simplement de plus en plus secs par temps chaud. Cela comporte des risques, surtout dans une province avec beaucoup de nature comme la Drenthe.