Regeni, quatre 007 égyptiens en procès. La présidence du Conseil sera partie civile


Les points clés

Le magistrat de Rome a inculpé les quatre 007 égyptiens accusés de l’enlèvement et du meurtre de Giulio Regeni s’est produit au Caire entre janvier et février 2017. Le procès a été fixé par le juge Roberto Ranazzi au 20 février devant la cour d’assises de la capitale. Les prévenus, selon leurs positions, sont accusés de complicité de coups et blessures aggravés, de meurtre aggravé et d’enlèvement aggravé. « Nous remercions tout le monde, aujourd’hui est une belle journée. » Ainsi Paola Deffendi, la mère de Giulio Regeni, après la décision. Le processus a été débloqué après le 27 septembre Consulter a établi qu’il n’y a pas d’immunité pour le crime de torture et que la paralysie du procès n’est pas acceptable

La présidence du Conseil sera partie civile

La Présidence du Conseil des Ministres a été admise comme partie civile dans la procédure contre quatre 007 égyptiens accusés d’avoir torturé et tué Giulio Regeni en 2016. C’est ce qu’a décidé le juge d’audience préliminaire de Rome qui devra examiner la demande d’inculpation. faite par le procureur a ajouté Sergio Colaiocco pour l’accusé.

Des membres des services égyptiens traduits en justice

Le 4 décembre 2018, le parquet de Rome a inscrit cinq hommes, membres des services secrets civils et de la police d’enquête égyptiens, dans le registre des suspects pour complicité d’enlèvement. Il s’agit du général Sabir Tareq, des colonels Usham Helmy et Ather Kamal, du major Magdi Sharif et de l’agent Mhamoud Najem. Tandis que le 25 mai 2021, le Gup Pierluigi Balestrieri envoie les quatre 007 d’Egypte au procès.

L’annulation de l’acte d’accusation

Le procès devant la Cour d’assises commence le 14 octobre 2021. Mais les juges annulent l’acte d’accusation des 007, car la connaissance par les prévenus des poursuites engagées contre eux doit être rendue effective et non seulement présumée. Le 11 avril 2022, le juge de l’audience préliminaire a suspendu le procès et le procureur a fait appel de cette décision auprès de la Cour suprême. La Cour de cassation rejette le pourvoi. Le 31 mai 2022, le juge de l’audience préliminaire, acceptant la demande du parquet, transmet les documents à la Consulta

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Consulter le procès débloquer : il n’y a pas d’immunité pour la torture

Le 27 septembre 2023, la Consulta a débloqué le procès Regeni, établissant qu’il n’y a pas d’immunité pour le crime de torture. La paralysie du processus n’est donc pas acceptable. Le « devoir de sauvegarde de la dignité humaine » impose à l’État italien de vérifier par un procès si le délit de torture qui a un « impact radical » sur ce très bien a été commis par des agents publics. Et encore : « La paralysie sans fin du procès due à l’impossibilité de notifier les documents en raison du manque de coopération du pays auquel appartiennent les accusés n’est pas acceptable au regard du droit constitutionnel interne, européen et international. Car cet obstacle détermine « une immunité de fait » qui heurte la victime, le principe du caractère raisonnable et les normes de protection des droits de l’homme mis en œuvre et promus par la Convention de New York. C’est le cœur de la sentence avec laquelle la Cour Constitutionnelle a interrompu le procès pour le meurtre, l’enlèvement et la torture de Giulio Regeni, établissant que le procès devant la Cour d’Assises de Rome contre les 007 égyptiens peut et doit être célébrée, bien qu’il ait été impossible de leur communiquer les documents en raison de l’obstructionnisme des autorités du Caire, qui n’ont jamais fourni leurs adresses.



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