« Ces dernières années, l’Occident a tenté de détruire la Russie. Ils n’ont pas réalisé que la Russie est la structure de soutien de la composition du monde », a lancé le présentateur. Les personnes présentes ont également qualifié l’Ukraine de «pays du sud de la Russie» et ont ri en disant que «vous ne pouvez pas faire de bortsch (soupe de betterave ukrainienne, ndlr) sans gaz russe».
Une chanson ukrainienne a été chantée à la fin du spectacle. Il s’agissait de la chanson « Chervona Ruta », écrite par Volodymyr Ivasyuk, retrouvé mort en 1979 avec un nœud coulant autour du cou. La cause officielle du décès était le suicide, mais les circonstances entourant sa mort étaient suspectes.
La chanson a été chantée par Taisia Povali, une chanteuse ukrainienne qui vit en Russie depuis la révolution de 2014. Elle se produit régulièrement au Kremlin, entraînant de nombreuses controverses dans son pays d’origine. Elle figure sur la liste des sanctions de Kiev depuis l’invasion.
« L’émission spéciale du Nouvel An à la télévision d’État russe était étrange et surréaliste », a tweeté Julia Davis, une journaliste américaine qui suit de près les médias russes. Des propagandistes de haut rang du Kremlin étaient assis à côté d’invités militaires, dont la présence rappellerait sûrement au public que la Russie bombarde des villes ukrainiennes et massacre des civils voisins en ce moment même.
L’émission spéciale comprenait le propagandiste et présentateur de télévision Vladimir Soloviev. Il était là aussi il y a dix ans – et l’actuel président ukrainien Zelensky, qui a fait des blagues, ce qui a fait rire Soloviev.
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