L’équipe du district local a visité la propriété en question pour vérifier si des chambres inadaptées n’étaient finalement pas louées. En entrant dans la maison, la police a trouvé des personnes d’identité ukrainienne à plusieurs étages. « Certains d’entre eux vivaient dans des espaces confinés et dans des conditions inquiétantes. Un certain nombre de chambres n’avaient qu’une superficie d’environ 16 mètres carrés et les gens devaient dormir sur des matelas posés par terre”, explique Wouter Bruyns de la zone de police d’Anvers.
Plus de 500 euros de loyer
Parmi les dix-huit personnes se trouvaient deux familles avec trois enfants en bas âge et une femme enceinte. Certains d’entre eux n’étaient pas encore enregistrés dans notre pays. Malgré des circonstances douteuses, les victimes ont indiqué qu’elles payaient plus de 500 euros par mois de loyer. « La police et le Service de sécurité sociale de la ville d’Anvers ont pris en charge les réfugiés. Ils ont été escortés au centre d’accueil urbain De Tol à Deurne”, explique Bruyns.
Dans le courant de la soirée de vendredi, l’équipe de district a mis le bâtiment sous scellés à la demande du procureur de la République. L’Agence pour l’environnement mène une enquête sur, entre autres, les fermes de taudis.
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