Réforme fiscale et promesses électorales : ce qui est (et ce qui n’est pas) dans la loi d’habilitation

La TVA change de visage

La loi d’habilitation en préparation comporte un autre chapitre important, à savoir la simplification du régime de TVA. Le projet de disposition parle de rationaliser le système des taux alignés sur les critères de l’UE, dans le but de rendre homogènes les taux actuellement appliqués à des biens et services similaires d’importance sociale. Sur ce front, les programmes des partis majoritaires s’accordent explicitement sur un point : l’instauration d’un taux de TVA nul pour un petit paquet de produits essentiels, qui pourrait être du pain, des pâtes et de l’huile.

LA DÉLÉGATION FISCALE ET LES PROGRAMMES ÉLECTORAUX DE LA MAJORITÉ

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Une paix fiscale très populaire

Comme on le sait, l’une des questions les plus comprises par la majorité est celle de la simplification des procédures fiscales et des obligations des contribuables. La fiscalité équitable se décline également en donnant la priorité à la simplification des obligations déclaratives, en donnant encore plus de place au principe de paix fiscale et au « solde et extrait » et à la recherche d’accords entre les citoyens et le Trésor, points que l’on retrouve également dans le délégation. FdI va plus loin dans son programme en proposant l’examen du contentieux fiscal et l’établissement du concordat avec les créanciers comme critère général de gestion de la relation entre l’administration fiscale et les contribuables.

Lutte toujours verte contre l’évasion

Les programmes électoraux de la FI et de la Lega, en revanche, n’abordent pas spécifiquement un aspect significatif de la réforme fiscale, qui renvoie plutôt aux engagements et aux lignes d’action du gouvernement Draghi. On parle de la lutte contre l’évasion et l’évasion fiscales, que seule la FdI évoque, pour laquelle la délégation prévoit dans les principes généraux de renforcement des bases de données et d’analyse des risques, plus de place pour les technologies numériques et l’intelligence artificielle. Dans les principes généraux (articles 1 à 3 du projet de loi d’habilitation) pour contribuer à la rationalisation du système fiscal, lesuppression des micro-hommages qui entraînent des coûts de gestion excessifs pour l’Étatégalement dans la perspective d’un arrêt de certaines taxes (timbre, hypothèque, cadastre, etc.), pour faire place à une taxe unique d’un montant fixe (article 10 du projet). D’une manière générale, la disposition relative aux procurations reflète les programmes des trois partis majoritaires, ainsi que la réorganisation des remboursements d’impôts en général, indiquée en septembre par FdI et Forza Italia, une question qui relève du chapitre plus large de la dépenses fiscalesdont la révision devrait garantir une grande partie de la couverture nécessaire à la réforme.

Contenu « supplémentaire »

Mais dans l’ensemble, il y a vraiment beaucoup de sujets de délégation qui n’apparaissent pas spécifiquement dans les programmes des partis, même s’ils ont réintégré le débat de ces dernières années sur l’avenir de notre fiscalité. La raison dans de nombreux cas est simple : il s’agit de domaines d’intervention très techniques, difficiles à dépenser en période électorale, qui peuvent être très importants mais avec peu d’impact direct sur la vie quotidienne de la majorité des citoyens. Elles vont de la révision des crises des entreprises au dépassement de la régulation des sociétés écrans et la révision d’une fiscalité avantageuse en passant par une mise à jour des règles fiscales du Tiers secteur (tous l’article 9 du projet). Et puis l’harmonisation de notre réglementation douanière aux normes européennes (article 11), la remodulation des droits d’accises sur les produits énergétiques avec la révision des critères de taxation (article 12), un nœud difficile à dénouer, comme l’a mis en évidence le gâchis consécutif à l’arrêt réduire les droits d’accises pour contrôler les prix à la pompe.

La liste se poursuit avec d’autres « patates chaudes » potentielles telles que la rationalisation des impôts régionaux pour la mise en œuvre du fédéralisme fiscal régional (article 13), la réorganisation des impôts locaux et notamment l’attribution des recettes de l’IMU des hangars industriels et de production directement aux Municipalités (article 14). L’article 15 prévoit la réorganisation de la réglementation des jeux – qui n’est mentionnée que dans le programme Forza Italia, notamment en matière de lutte contre les jeux illégaux – avec des dispositions précises telles que des mesures de lutte contre l’addiction au jeu et la protection des sujets vulnérables.



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