Réduire le nombre de transmigrants capturés en Flandre occidentale


Réduire le nombre de transmigrants capturés en Flandre occidentale

Selon le gouverneur, les investissements dans la sécurité du port de Zeebrugge et de la région côtière sont à l’origine du déclin.

La Flandre occidentale a connu une baisse importante du nombre de transmigrants en 2022. En 2021, 4 100 transmigrants ont été dénombrés, alors qu’il y en avait encore 1 065 l’année écoulée. Environ 60 pour cent des transmigrants se trouvent dans les zones côtières, la grande majorité d’entre eux dans ou autour du port de Zeebrugge. Les 40 % restants sont répartis dans l’arrière-pays. La plupart des transmigrants viennent du Maroc, d’Algérie et d’Érythrée.

« Les investissements à Zeebrugge en provenance du Royaume-Uni, ainsi que l’approche et l’orientation renouvelées des services de police, ont entraîné un déclin », déclare le gouverneur Decaluwé. Il est également important que la vague de migration en provenance d’Ukraine depuis le début de la guerre n’ait pas été incluse dans les chiffres.

Depuis 2018, la UK Border Force investit systématiquement dans le développement du ‘Harbour Security Plan Zeebrugge’. Le flux important de transmigrants dans la zone portuaire de Zeebrugge a également eu un impact négatif du côté britannique. En 2022, un budget supplémentaire d’environ 4,5 millions d’euros a été prévu.

« Ces budgets ont été investis en grande partie dans des équipements de détection tels que des caméras et des fermetures intelligentes. A partir du deuxième trimestre 2023, la salle commune de contrôle de la sécurité (CSCR) doit également devenir pleinement opérationnelle et connecter tous les équipements de détection sur l’ensemble de la zone portuaire. « 

Les chiffres 2022 sur le nombre d’intrusions à Zeebrugge montrent que ces investissements ont un impact majeur. Le port compte toujours 250 ascensions sur une base annuelle, soit une diminution de quatre-vingt-dix pour cent. En 2018, il y avait encore plus de 2 500 ascensions.

« La vigilance reste de mise pour éviter que la Flandre occidentale ne devienne une étape et une résidence pour les transmigrants, fortement encouragée à le faire par le crime organisé, qui a fait du trafic d’êtres humains un modèle économique sans précédent. Alimenté, entre autres, par le changement de régime en Afghanistan et les problèmes politiques en Iran, ce système a déclenché des flux encore plus importants et massifs de personnes », déclare le gouverneur Decaluwé.



ttn-fr-40