Ula prochaine étape en avant lutter contre le cholestérol. Une étude entièrement italienne, réalisée par des chercheurs deInstitut Téléthon San Raffaele de thérapie génique (SR-Tiget) à Milantrouvé comment le réduire sans altérer l’ADN. Une innovation, actuellement testée sur les animaux, qui s’appuie sur « éteindre » un gène cléconnu comme PCSK9capable d’influencer le taux de cholestérol sanguin.
Réduire le cholestérol : quand faut-il intervenir ?
Réduire le cholestérol est essentiel pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires. Cependant, tout le monde n’a pas immédiatement besoin de médicaments pour le réduire. Parfois, modifier son alimentation et augmenter son activité physique peuvent suffire. Cependant, dans les situations à haut risque, les médicaments deviennent indispensables.
Qu’est-ce que la protéine PCSK9
Les statines sont les médicaments les plus couramment utilisés mais ils ne suffisent pas toujours. Parmi les différents acteurs de la régulation de ce processus, il y a le Protéine PCSK9. Au début des années 2000, on a découvert que lorsqu’il est produit en faible quantité en raison d’un défaut génétique, le taux de cholestérol est faible. Cette protéine participe notamment au transport et à la destruction des récepteurs qui la captent. À partir de ces preuves, les scientifiques ont développé des molécules – des médicaments anti-PCSK9 – capables de contrecarrer sa fonction dans le but d’augmenter la disponibilité de ces récepteurs capables de capter le cholestérol. Aujourd’hui je suis il existe déjà plusieurs solutions disponibles.
Édition de l’épigénome pour réduire le cholestérol
Cependant, les scientifiques de San Raffaele à Milan sont allés plus loin en explorant de nouveaux horizons grâce à l’édition épigénomique. Cette méthode vous permet de réguler l’activité des gènes sans changer leur séquence, agissant sur les éléments chimiques qui rendent l’ADN plus ou moins accessible aux machines cellulaires qui produisent des protéines.
Une solution durable sans changer l’ADN
Les tests effectués ont montré qu’il est Il est possible de réduire considérablement le taux de cholestérol en « désactivant » le gène PCSK9. Cette découverte pourrait conduire au développement de traitements ponctuels qui offrent un solution longue durée sans modification de l’ADN, apportant des bénéfices potentiellement réversibles et avec moins de risques. Une approche qui pourrait ouvrir la voie non seulement à de nouveaux traitements contre l’hypercholestérolémie, mais également contre d’autres maladies génétiques.
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