Comme l’horloge qui tourne à la maison, elle ne tourne nulle part. Mais pour Arend Schonewille de Hollandscheveld, rien ne s’est passé ces dernières heures. Pour régler ses trois cents horloges à l’heure d’hiver, il les arrêta toutes.
« C’était très calme ici », raconte Schonewille dimanche matin en faisant tourner les horloges une à une. « Si vous êtes habitué à ce tic-tac, alors le silence ne vous dérangera pas. » Il a arrêté la plupart des horloges hier juste après dix heures et demie. « Et puis aujourd’hui, je les rallumerai à onze heures. »
Le collectionneur d’horloges possède de nombreuses autres horloges dans et autour de sa maison à Hollandscheveld. Quelques centaines d’horloges restent immobiles jour et nuit pour éviter d’endommager le garde-temps. Et cela fait une différence, car il n’a pas non plus besoin de changer d’horloge.
Certaines horloges doivent encore être remontées, d’autres ont deux heures et doivent donc faire plusieurs tours avant d’atteindre à nouveau onze heures. Parce que Schonewille ne peut pas littéralement reculer d’une heure. « Non, ils vont se briser. Il y a un mécanisme à l’intérieur et il ne peut qu’avancer. »
Une autre option consiste à ne pas arrêter les horloges du tout, mais à les avancer de onze heures. « Mais ensuite, j’ai une journée entière de travail, maintenant une demi-journée », dit-il en riant. « Et vous voyez combien cela représente du travail. Parce que si je dois les régler plusieurs heures à l’avance, je dois les laisser sonner à chaque fois la demi-heure et l’heure complète, sinon tout est confus. »
Une à une, les horloges recommencent à tourner et elles sonnent onze fois à tour de rôle. « Bien, n’est-ce pas ? », rayonne Schonewille. « Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’abolir l’heure d’été. Je pense aussi qu’il est bien trop beau en été de rester dehors longtemps. » Et passer des heures à essayer de remettre ces horloges à l’heure n’est absolument pas une punition pour le Hollandschevelder.