Êtes-vous un cuisinier ou un chauffeur de camion? Ensuite, ils aimeraient vous recycler en tant qu’installateur chez Hoppenbrouwers Techniek à Udenhout. « Il y a très peu de gens qui ne peuvent vraiment pas le faire à la fin », déclare le réalisateur Henny de Haas dans l’émission Kraak d’Omroep Brabant.
À l’entreprise d’installation, on les appelle à plat avec des gens qui veulent une pompe à chaleur, mais ils doivent souvent dire non. « Nous avions déjà des pénuries de matériel », a déclaré le réalisateur. Cela est en partie dû à la pandémie corona. « De nombreux produits en provenance de Chine sont peu disponibles. »
De Haas : « La demande croissante de pompes à chaleur s’y ajoute désormais. » Dès 2026, l’installation d’une pompe à chaleur hybride sera même obligatoire si la chaudière du chauffage central doit être remplacée. Outre les pénuries de matériel, le secteur de la technologie dispose de beaucoup trop peu de personnel.
200 postes vacants
À Hoppenbrouwers, ils ont actuellement deux cents postes vacants. « Et si trois cents personnes postulent, j’ai du travail pour toutes », déclare De Haas. C’est pourquoi l’entreprise essaie maintenant de combler les lacunes de manière créative. « Traditionnellement, nous formons très largement les installateurs en deux à quatre ans. Nous proposons désormais aux gens une formation de trois mois. »
Ce cours court est-il prudent ? « Les gens n’apprennent pas tout en trois mois, mais nous les formons très précisément à une partie du métier », répond le directeur de Hoppenbrouwers. « De cette façon, ils peuvent se mettre au travail immédiatement, avec la partie du travail d’installation qu’ils ont apprise. »
La créativité
Les gens de toutes les branches sont les bienvenus. Cela signifie également que l’entreprise d’installation éloigne les gens, par exemple du secteur de la restauration, alors qu’il y a trop peu de personnel.
De Haas : « Mais les gens nous disparaissent aussi pour faire quelque chose de complètement différent ». Cela ne devrait pas être un problème, dit-il. « Il faut se débarrasser de l’idée qu’il faut rester dans son métier. Ce sont justement les gens d’autres secteurs qui apportent la créativité dont on a besoin de nos jours. »