RECONSTRUCTION. "Prigozhin a d’abord maudit au téléphone pendant une demi-heure « : comment le président Loukachenko a réprimé le soulèvement de Wagner dans ses propres mots

Vladimir Poutine avait déjà décidé samedi matin d’aplatir le convoi Wagner en route vers Moscou. C’est ce que dit le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko dans son récit de cette journée périlleuse. « J’ai suggéré à Poutine de ne pas se précipiter et de parler à Prigozhin », souligne-t-il sur son propre rôle. Mais le plus intrigant, c’est qu’il qualifie le patron de Wagner de héros trompé. Tandis que Poutine refuse de l’appeler par son nom, ce qui équivaut à une condamnation à mort.


Guy Van Vlierden












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