Recherché d’urgence: ‘Brabantse Remkes’ pour approuver les solutions azotées

Personne ne semble savoir pourquoi toutes sortes de nouvelles solutions azotées dans le Brabant ne sont pas approuvées. Ils peuvent être là, mais ne doivent pas être utilisés comme mesure d’épargne. Le conseil provincial en a assez de cela et recherche maintenant de toute urgence quelqu’un qui peut faire approuver de nouvelles inventions intelligentes.

Qui vient?
Sous la houlette du PVV, VVD, Forum pour la Démocratie et le Brabant Local, une large majorité du Conseil provincial souhaite un « timonier ». Quelqu’un qui est avant tout partie prenante dans le processus d’homologation de nouvelles solutions azotées. « Un Johan Remkes du Brabant », déclarent à la fois Maikel Boon du PVV et Wilma Dirken du VVD.

Pourquoi doit-il venir ?
L’exécutif provincial, le gouvernement provincial, dit ne pas savoir pourquoi il n’est pas possible de faire approuver de nouvelles mesures d’économie d’azote pour les agriculteurs, mais aussi pour le bâtiment du Brabant. Le Conseil Provincial en a marre et veut que ce processus soit adouci. « Nous n’avons plus le luxe et surtout le temps d’attendre des années pour toutes sortes d’approbations », explique Wilma Dirken, membre du VVD.

Il existe un nombre limité de mesures d’économie d’azote que les agriculteurs sont désormais autorisés à utiliser. Ceux-ci figurent sur la liste dite RAV du ministère de l’Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire. Il s’agit de modifications fixes et souvent très coûteuses de l’étable, mais il y a un débat quant à savoir si cela permet d’économiser suffisamment d’azote. Ce n’est que si une solution azotée n’est pas sur la liste RAV qu’elle ne compte pas comme une mesure d’économie d’azote pour un éleveur.

Que fera-t-il ?
Le Brabant est l’une des quatre provinces où les solutions azotées expérimentales peuvent encore être homologuées, même si elles ne figurent pas sur la liste RAV. Ces nouvelles solutions n’obtiennent tout simplement pas cette approbation. « Tout le monde se pointe du doigt, de la municipalité au service de l’environnement et de l’agriculteur au gouvernement provincial, mais quelque part ça coince », explique Maikel Boon. L’intendant doit donc trouver où se situe le problème.

Il doit y avoir des preuves qu’une telle solution novatrice permet effectivement d’économiser de l’azote, qui fait souvent défaut, selon le gouvernement provincial. Le député PVV Boon conteste cela, comme le font de nombreux agriculteurs. « Par exemple, un éleveur de veaux de Someren a un sol d’écurie spécial. Des études universitaires et un rapport épais disent que cela fonctionne. Seulement, il n’obtient pas de tampon ou d’approbation en tant que solution d’économie d’azote.

Qu’est-ce qu’il y a dedans ?
Si l’intendant veille à ce qu’il réussisse mieux à faire approuver de nouvelles solutions azotées, ce serait une énorme victoire pour les politiciens et les agriculteurs. Les agriculteurs ont plus d’options pour réduire les émissions d’azote de leurs étables. De plus, bon nombre de ces solutions expérimentales d’azote sont moins chères et plus faciles à introduire que celles déjà sur la liste RAV.

Selon Wilma Dirken, le couteau coupe dans les deux sens. « Si nous autorisons ces solutions intelligentes parce qu’elles fonctionnent, l’azote sera économisé. Cela créera également de l’espace pour construire, par exemple. »

Dirken souhaite également que les municipalités reçoivent de l’aide de la province pour appliquer des solutions azotées qui ne figurent pas sur la liste RAV, mais qui ont des approbations. « Le temps des discussions est terminé, il faut commencer à faire les choses. »

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