L’organisation environnementale Plastic Soup Foundation appelle l’Union européenne à renforcer la législation. Les particules synthétiques doivent être mieux étudiées pour ce qu’elles font pour la santé publique avant que leur utilisation ne soit autorisée. Les produits examinés sont issus des marques L’Oréal Paris, Elvive/Elseve, Garnier, Nivea, Gillette, Oral-B, Head & Shoulders, Dove, Rexona et Axe.
La définition est fausse
La définition que la Plastic Soup Foundation utilise pour les microplastiques est incorrecte, selon la Dutch Cosmetics Association (NCV). « L’organisation va trop loin, alors tout à coup tout est en microplastique », déclare le conseiller politique Max Hellinga du NCV. « Par exemple, la fondation affirme que tous les polymères synthétiques sont des microplastiques. Ce n’est pas vrai. »
« Nous voyons le plastique comme un produit chimique », explique Jeroen Dagevos de la Plastic Soup Foundation. « Cela inclut les polymères. Ils sont peu biodégradables. Vous devriez au moins faire des recherches avant de le mettre sur le marché. L’organisation fonde ses recherches sur les microplastiques sur la liste des ingrédients des cosmétiques.
Liste des ingrédients
Selon le NCV, la définition des microplastiques a été établie par des scientifiques indépendants du Comité d’évaluation des risques (RAC) et du Comité d’analyse socio-économique (SEAC). Selon l’association, la liste des ingrédients de la Plastic Soup Foundation donne une fausse impression. Selon Dagevos de l’organisation environnementale, NCV se cache trop derrière la définition des microplastiques « pour laquelle ils ont eux-mêmes fait pression ».
Malgré ces différences, le NCV souligne qu’il prend le problème au sérieux. L’association affirme que des produits sûrs pour les consommateurs et l’environnement sont « une priorité absolue ». « L’industrie prend donc très au sérieux le problème des microplastiques et recherche des solutions efficaces et fondées sur la science. »