« Rapidement 80 à 100 lits pour les demandeurs d’urgence sur les terrains PBH »

Des logements flexibles doivent être construits rapidement sur le site de l’ancien Prins Bernardhoeve à Zuidlaren. C’est ce que pense le maire Marcel Thijsen de la commune de Tynaarlo. Le mois prochain, il présentera une proposition au conseil municipal pour y réaliser 80 à 100 lits.

La raison pour laquelle les maisons flexibles (également appelées «maisons conteneurs») doivent être construites rapidement est due au nombre croissant de titulaires de statut (réfugiés avec un permis de séjour) que la municipalité de Tynaarlo accueille. « Cette année, nous en avons hébergé 43, l’année prochaine, ce nombre sera d’environ 90. »

Pas d’alternative

De plus, la municipalité doit offrir un abri aux personnes qui habitent encore sur un terrain de camping, alors que ce n’est pas autorisé. « Nous sommes tous occupés par des mesures d’exécution contre la vie permanente dans les campings, mais vous ne voulez pas mettre ces personnes à la rue. Il doit y avoir des logements alternatifs pour cela », déclare Thijsen.

Selon Thijsen, la municipalité construira « un grand nombre de logements locatifs sociaux » dans les années à venir, mais il y a un besoin de logements en ce moment. « Et le logement locatif social n’est tout simplement pas disponible en ce moment. »

‘Excellentes maisons’

Le complexe de maisons flexibles sur le Prins Bernardhoeveterrein comportera bientôt deux sections. « Une section pour les titulaires d’un statut et une section pour les célibataires et leurs familles », explique Thijsen.

Les maisons sont faciles à installer et à déplacer, précise le maire. « Vous pouvez aussi très bien y séjourner. J’ai déjà vu de telles maisons et je peux vous dire qu’il y a beaucoup à faire avec. »

Néanmoins, Thijsen souligne qu’il ne s’agit pas d’une situation idéale. « Loin de là, mais dormir dehors n’est pas une option. »

Fine ligne de démarcation

Pour les personnes qui viennent des campings où la municipalité de Tynaarlo fera respecter, parfois ils sont là depuis des années. « La vie permanente n’est pas autorisée, mais il n’y a pas d’alternative », déclare Thijsen.

Les personnes qui vivent en permanence dans un camping savent que c’est en fait contraire aux règles. Pourtant, Thijsen ne pense pas qu’il soit juste de les abandonner à leur sort. « La ligne de démarcation entre réussir et être en profondeur et glisser complètement est très petite. Il ne faut pas toujours dire aux gens qui ont eu beaucoup de malchance : ‘c’est de ta faute’. Nous devons les aider. »

Générateurs d’urgence

En janvier, une proposition sera donc soumise au conseil municipal qui devra se prononcer en février sur les flex homes du site PBH. « En fait, nous avons besoin des maisons avant juin, sinon nous aurons un problème. J’espère qu’elles seront là d’ici là. »

Le maire pense que c’est faisable. « Mais alors vous n’aurez plus à faire les choses comme vous les faites maintenant. L’installation de l’électricité à elle seule peut prendre un an. Vous devrez peut-être travailler avec des générateurs de secours. »

Les maisons flexibles resteront sur le site PBH pour un maximum de 7 ans, explique Thijsen. « Ensuite, il doit y avoir des logements permanents sur le site. Si nous n’avons plus besoin des lits à un stade plus précoce, nous pouvons faire retirer les logements flexibles plus tôt. »



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