Le fait que le ministre Hugo de Jonge veuille aider les municipalités à faire avancer les développeurs de projets lents et ainsi pouvoir réaliser des maisons plus rapidement, a mal tourné avec Raoul van de Wetering du développeur de projets Hilversum Makeltrent. Raoul remarque le contraire. Il veut construire, mais voit que les municipalités retardent ses projets. Il veut maintenant le préciser au ministre.
Au début de décembre de l’an dernier, le ministre du Logement a annoncé qu’il souhaitait que les municipalités aient plus d’options afin qu’elles puissent construire des maisons plus rapidement. Selon lui, les promoteurs de projets causent parfois des retards, même si les Pays-Bas sont aux prises avec une importante pénurie de logements. Avec cela, le ministre espère accélérer le rythme de la construction.
À cause de cette déclaration de De Jonge, il semble que le ministre veuille rejeter entièrement la faute sur les promoteurs du projet. Seulement ils retarderaient les choses, c’est le tableau qui a été peint. C’est tout sauf la vérité, le promoteur immobilier Raoul le sait par sa propre expérience.
Soyez sur mon chemin
« Il y aura certainement des promoteurs qui seront lents, mais il y a certainement suffisamment de municipalités qui seront lentes », assure Raoul. Parce que zonze ans, il a eu des expériences négatives avec les municipalités de ‘t Gooi.
Il fait référence à des projets de construction à Hilversum et Gooise Meren. Là, ce sont précisément les municipalités qui forment toujours un obstacle. Bien que ses plans, dit-il, respectent les règles communales, par exemple, de nouvelles exigences surgissent sans cesse ou c’est un an et demi d’attente pour une rencontre avec l’échevin.
L’exemple le plus récent de cette opposition municipale vient de Gooise Meren. Raoul veut réaliser trois logements abordables avec une voiture partagée pour les futurs résidents dans l’ancien magasin de bricolage sur Laarderweg à Bussum. Mais il y a une divergence d’opinion sur la norme de stationnement.
Six mois de silence radio
La société Hilversum de Raoul a acheté la propriété il y a deux ans. Le 23 décembre de cette année-là, la municipalité a déjà dit non à ce projet de construction. Raoul a déposé une objection en janvier de l’année dernière et s’est adressé à la commission des objections, entre autres. Ce club indépendant a émis un avis au milieu de l’année dernière. Puis il est resté silencieux pendant six mois. Exactement un an après le refus, on lui a dit que son objection n’avait pas été honorée par le conseil municipal.
C’est un mystère pour Raoul pourquoi toute la procédure d’opposition doit prendre un an. Il est également surpris par certaines choses, comme le fait que la municipalité ignore l’avis du comité d’opposition. Le bourgmestre et les échevins sont autorisés à le faire car cet avis n’est pas contraignant, mais en règle générale, les conseils généraux ne s’écartent pas souvent de cet avis.
Arriérés de domicile
En attendant, un projet similaire pour un peu plus loin sur le Laarderweg pourrait compter sur le soutien de la municipalité. Raoul ne voit pas la différence entre les deux propositions, mais note que l’autre projet a déjà été réalisé et qu’il n’a même pas commencé.
Il s’étonne également que Gooise Meren ne veuille pas participer au plan de petites maisons abordables, car la municipalité est à la traîne en matière de construction de logements.
Pas de chance : « Pris dans les règles de stationnement »
Selon la municipalité de Gooise Meren, Makeltrent doit réaliser un certain nombre de places de stationnement autour de Laarderweg 27. Cela doit être fait conformément aux règles de stationnement. Placer une voiture partagée devant la porte n’est pas suffisant selon cette norme municipale. Parce que cet espace n’est pas là, parce que c’est une rue passante avec beaucoup de canettes, la municipalité ne peut pas laisser aller le projet de construction.
L’exécutif communal aurait pu opter pour une exception, mais vouloir compenser avec une voiture partagée ne relève pas de la catégorie « mobilité spéciale ». Précisément parce qu’il y a beaucoup plus de plans de construction, Gooise Meren ne veut pas faire d’exception. « Sinon la clôture est hors du barrage », est le raisonnement. « C’est un peu de la malchance. Nous et lui sommes pris dans les règles de stationnement. » La patience est une vertue. La municipalité est en train de revoir les règles, ce qui pourrait conduire à une norme ou une forme de mobilité différente.
Selon le promoteur du projet, la voiture partagée est un plus, car selon Raoul, il n’a pas du tout à réaliser de places de parking. Selon lui, l’histoire de la norme de stationnement ne s’applique pas du tout. Auparavant, le magasin était au rez-de-chaussée et il y avait des appartements au-dessus. Ce soi-disant double usage n’existe plus. Vivre et travailler est en train de disparaître. Reste à vivre seul. Selon la politique de la municipalité, la nécessité de créer des places de stationnement ne sera alors plus nécessaire. Raoul pointe une erreur dans le règlement de Gooise Meren et continue d’être en désaccord avec la lecture de la municipalité.
Entre-temps, il a fait plusieurs distributions à la mairie. Les différents courriers électroniques et appels téléphoniques n’ont pas donné lieu à une rencontre avec l’échevin et les fonctionnaires concernés afin de parvenir à une solution mutuelle. Selon le développeur, cette façon d’agir est totalement incompatible avec les termes de l’accord de coalition. Les parties y écrivent que la municipalité fait ce qu’elle dit et dit ce qu’elle fait. Soit dit en passant, s’asseoir autour d’une table pendant une procédure d’objection en cours est inhabituel.
Pointer avec les doigts
« C’est vraiment un exemple classique de la façon de ne pas le faire », déclare Raoul. « Je ne comprends pas : nous voulons transformer la vacance en logements abordables. En parallèle, nous travaillons sur la durabilité et la mobilité partielle. Ensuite, vous souhaitez entrer en dialogue avec la municipalité pour commencer à travailler ensemble, mais vous se heurter aux murs. Le modèle bureaucratique est le problème. Jamais de dialogue, toujours de conflit. Il doit y avoir une sorte de connexion au lieu de se pointer du doigt les uns les autres.
De l’avis du promoteur, la municipalité devrait assumer un rôle plus facilitateur au lieu d’endosser le rôle de directeur de l’habitation. Se trouver davantage et chercher le but commun est l’appel clair que lance Raoul.
Connecter
Raoul espère que d’autres porteurs de projets se joindront à lui afin de donner un son plus puissant au ministre du logement. « Je suis sûr que je ne suis pas le seul à avoir cette expérience », dit-il.
Conseils?
Raoul recherche d’autres développeurs de projets rencontrant les mêmes problèmes afin d’envoyer un « signal fort ». Reconnaissez-vous le problème ? Ou avez-vous des conseils sur cette histoire? Envoyer à [email protected]