Ranger de chasse sur un pont naturel dense : "Sinon gros problème avec les voisins"

La population cible du Waterleidingduinen se situe entre 600 et 800 cerfs. Cela comprend les daims mâles, les femelles (les biches) et leur progéniture (les veaux). Dans le parc national adjacent, le niveau cible est bien inférieur. L’Unité de Gestion de la Faune de Hollande du Nord (FBE) suit les chiffres depuis 2017.

« En 2017, la situation était complètement différente de ce qu’elle est aujourd’hui », explique le forestier. « Partout où l’on regardait, il y avait des cerfs. Il y en avait tout simplement beaucoup trop. Les gens sous-estimaient parfois cela. Jusque-là, aucune gestion n’avait été faite et on voyait la biodiversité décliner. »

En équipes de deux

Depuis lors, l’abattage a toujours lieu pendant les mois d’hiver, à la fin de la saison des amours, avec l’approbation de la province. Les gardes forestiers partent en équipe de deux. « Nous connaissons le terrain, savons où se promènent les cerfs et où se trouvent les sentiers de randonnée. Nous y allons généralement en voiture. Il y a toujours un assistant animalier avec nous, un ‘copain’. Pour la sécurité. Nous essayons autant que possible d’empêcher les gens de faire quoi que ce soit de la part des marques. Parfois, ils ont des questions, alors nous leur expliquons ce que nous faisons.

« Le garde forestier, le tireur, se concentre sur le cerf et le copain s’assure qu’il n’y a personne autour. Une fois l’animal tué, nous le transportons tous les deux à l’arrière d’un deuxième chariot. » Les « chasseurs » alternent toujours avec les copains. « Ensuite, nous restons tous attentifs. Le ranger a la responsabilité finale. Il ou elle décide quand les coups de feu seront tirés. »

Le texte continue après la photo.



ttn-fr-55