Ramer 2h, dormir 2h : de l’Afrique à l’Amérique centrale en 40 jours


Ilja Kok de Breda et trois coéquipiers veulent ramer 4800 kilomètres de l’Afrique à l’Amérique centrale en quarante jours. Ils participeront au Talisker Whiskey Atlantic Challenge le 12 décembre, avec 42 autres équipes. « J’ai vu une vidéo sur cette course il y a quelques années et puis je me suis dit : oui, je veux faire ça ! »

Depuis maintenant deux ans, l’équipe s’entraîne pour cette course extrême de La Gomera en Afrique à Antigua en Amérique centrale. L’aviron a lieu 24 heures sur 24 par équipes de deux. Ilja : « Nous travaillons avec l’aviron pendant deux heures, dormant pendant deux heures. Et ce sommeil a lieu dans deux petites cabines à l’avant et à l’arrière du bateau, dans lesquelles vous pouvez vous allonger droit devant. »

Il y a aussi assez de nourriture. « Une fois sur la route, je brûlerai environ 6 500 calories par jour, donc je dois manger et boire suffisamment. Pour moi seul, je transporte 75 kilos de nourriture. » Cette nourriture est dans des barils étanches.

Ilja Kok à la barque (photo : Raoul Cartens).
Ilja Kok à la barque (photo : Raoul Cartens).

Pour Ilja, ce n’est certainement pas seulement un défi sportif : « Nous le faisons aussi pour une bonne cause, car les bénéfices de notre course vont à The Ocean Cleanup. » Il s’agit d’une organisation néerlandaise qui récupère les déchets des océans et des rivières du monde entier.

La rameuse s’inquiète depuis longtemps de la pollution de l’eau : « En tant que fille de 7 ans, j’étais déjà une militante de Greenpeace et j’ai même collecté 1000 florins pour soutenir leur travail. Ma mère a récemment pris un diorama du grenier, que j’avais fait enfant sur Vous voyez des barils de pétrole flotter sur du coton, ce qui devrait représenter des vagues.

L’équipe de Boka Nedurance utilise un bateau à rames spécial. « Il est beaucoup plus large et plus stable qu’un bateau à rames normal, également pour résister aux vagues en mer. Mais la rame elle-même est la même que dans un bateau normal », explique Ilja.

De plus, de nombreux équipements spéciaux sont à bord, comme un dessalinisateur qui produit de l’eau potable à partir d’eau de mer salée, des moyens de communication et un pilote automatique. L’électricité est produite avec des panneaux solaires.

Des panneaux solaires sont placés au-dessus de la cabine.  (photo : Raoul Cartens)
Des panneaux solaires sont placés au-dessus de la cabine. (photo : Raoul Cartens)

Ilya attend avec impatience le course: « Je veux faire l’expérience de ramer jour et nuit, au soleil et sous le ciel étoilé. » Ce sera sans doute difficile, pense-t-elle. « Tout le monde passera par là à un moment donné. Mais parce que c’est pour une bonne cause, ce sera mon conduire doivent continuer. »

Et sous la devise « un monde meilleur commence par soi-même », aucun emballage de bonbon ne sera jeté à la mer pendant la course. Ilja : « Tous les emballages sont comptés avant et après, donc rien n’est autorisé par-dessus bord. »

Le mois prochain, le bateau à rames spécial partira pour le point de départ de La Gomera, où la course commence. Vous pouvez faire un don via le site de l’équipe.

L’équipe d’aviron se présente :

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Entraînement en mer, près d’IJmuiden :

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