Qu’est-ce que le char de combat principal, le nouveau char de l’armée italienne et qui pourrait le construire

Contrastes avec Fincantieri

L’opération Oto-Knds s’était heurtée, entre autres, à Fincantieri lorsqu’elle était dirigée par Giuseppe Bono, qui aspirait à reprendre Oto Melara de Leonardo pour faire directement de l’italien Mbt, à la recherche d’un partenaire qui aurait pu être un autre groupe allemand, Rheinmetall. . Mais Fincantieri n’avait pas l’argent nécessaire pour racheter Oto Melara et les différences entre Bono (qui a mis fin à son mandat il y a deux ans) et Profumo ont compliqué encore davantage cette option. Aujourd’hui, avec le nouveau PDG Pierroberto Folgiero, Fincantieri n’a plus d’intérêt dans Oto Melara, alors qu’elle a signé un accord avec Leonardo pour acheter les systèmes sous-marins de Wass, pour un prix pouvant atteindre 415 millions d’euros.

Rupture avec Knds

La nouvelle direction de Leonardo, dirigée par le PDG Roberto Cingolani et le co-directeur général Lorenzo Mariani, en poste depuis le 9 mai 2023, ont changé d’approche. Leonardo ne souhaite plus vendre les actions d’Oto Melara, mais recherche un partenaire industriel avec lequel participer à la construction du nouveau char lourd pour l’armée et entrer dans le jeu du futur Mbt européen, un projet plus large promu par la France et Allemagne . C’est pourquoi un accord préliminaire a été signé le 13 décembre 2023, prélude à une alliance qui aurait dû être finalisée d’ici la fin de cette année.

Les négociations sur le Leopard italien ont échoué

La base du futur MBT italien a été identifiée dans le Leopard 2A8. Mais les négociations ont eu un résultat négatif. Les Allemands Kmw n’ont pas voulu donner à Oto Melara l’espace demandé par le groupe italien. Leonardo a essentiellement demandé « l’italianisation » du char, pour diviser la valeur totale de 8 milliards de la commande en deux parties de 50 % chacune. Compte tenu de la spécialisation d’Oto Melara, le groupe italien aurait souhaité produire la tourelle, les pièces électroniques et les systèmes de visée. Mais le travail du Léopard est déjà confié à de nombreuses entreprises en Allemagne et dans d’autres pays européens, car ce char est en production depuis des années. Le groupe Leonardo s’est vu proposer uniquement la production de composants mineurs. La négociation a échoué et l’hypothèse d’une joint-venture Leonardo-Knds a été abandonnée.

Rheinmetall sur le terrain

Lorsque la rupture entre KNDS et Leonardo a été officiellement annoncée le 11 juin, l’attention s’est portée sur Rheinmetall, premier groupe d’armement terrestre européen et plus grand fabricant de munitions. Le groupe de Düsseldorf a déjà eu des contacts avec Leonardo, alors qu’il développe son propre char, le Panther Kf51. L’hypothèse est que Leonardo pourrait obtenir de Rheinmetall la production de la tourelle pour le CCP italien et aussi européen, ce qu’il n’avait pas de KNDS.

L’alternative Bae Systems

Une autre hypothèse serait que Leonardo ait ouvert des négociations avec le britannique BAE Systems, qui construit le Challenger. Un itinéraire possible, mais la route principale est désormais celle qui mène à Rheinmetall.



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