Qu’est-ce que c’est? Même Frans Kapteijns ne sait pas


Le garde forestier Frans Kapteijns partage chaque semaine ses connaissances sur la nature à la radio. Les auditeurs peuvent soumettre des questions à [email protected] Cette fois dans Stuifmail, il s’intéresse, entre autres, à un merle à queue blanche, à une empreinte de cerf et à des mésanges charbonnières tirant l’écorce d’un hébiscus.
Photo de profil de Peter de Bekker

Qu’y a-t-il dans mon cabanon ?
Jeanne Keusters a vu une chose jaunâtre pourrie près de son hangar. Elle se demandait s’il s’agissait d’un champignon ou d’un champignon. Je me demande si c’est l’ovaire d’un champignon. Pour moi, un champignon est l’ovaire d’un champignon avec un chapeau et une tige. Par souci de commodité, j’appelle un ovaire sans tige un champignon. Dans ce cas, je ne le saurais pas. Il ressemble un peu à un boviste de pommes de terre devenu jaune, mais je ne peux pas expliquer la substance blanchâtre à l’arrière. De plus, l’ouverture de cet objet est très grande pour un champignon. Cela pourrait aussi être un fruit, mais la question est alors de savoir quel arbre à proximité a ce type de fruit. Espérons que l’un des auditeurs sait cette chose.

Un carouge à queue blanche (photo : Wil Pennings).
Un carouge à queue blanche (photo : Wil Pennings).

Merle à queue blanche dans le jardin
Wil Pennings voyait régulièrement un carouge à queue blanche dans son jardin. Il se demande s’il s’agit d’un merle albinos. Ce n’est certainement pas un merle albinos, car les merles albinos sont tous blancs – pas une petite partie – et ont les yeux orange. Il s’agit ici d’un merle atteint de leucisme. Les merles atteints de leucisme ont des plumes blanches en plus des plumes noires. Les yeux, le bec et les pattes de ce type de merle sont de couleur normale. Le leucisme est un trouble pigmentaire. Cette anomalie se produit chez tous les animaux. Chez les oiseaux, la coloration des plumes est causée par la substance mélanine, un pigment naturel du corps. Chez les oiseaux atteints de leucisme, la substance mélanine est produite, mais elle n’est pas exprimée dans les plumes. La raison en est qu’il y a un manque de certaines protéines, donc certaines plumes – comme le merle sur la photo – restent incolores. Cette carence en protéines est souvent causée par une alimentation trop unilatérale ou un manque de nourriture, ce qui met l’oiseau dans un mauvais état.

Flip de Nijs a fait une vidéo d’un merle atteint de leucisme dans son jardin.

Empreinte d'empreinte d'un cerf (photo : Martien Michielse).
Empreinte d’empreinte d’un cerf (photo : Martien Michielse).

Empreinte de sabot d’un cerf
Sur la photo que Martien Michielse m’a envoyée, on peut voir une empreinte de sabot sur le sable. Je pense qu’il s’agit ici d’une empreinte de cerf. Une telle empreinte, également connue sous le nom d’empreinte de sabot, est une indication qu’au moins un cerf est présent dans une zone. Normalement, vous pouvez dire par le motif – la forme, la taille et la profondeur de l’impression – s’il s’agit d’un chevreuil adulte ou d’un faon. Avec une empreinte c’est un peu plus difficile, mais j’estime tout de même qu’il s’agissait d’un animal adulte. S’il y a plusieurs empreintes à voir, vous pouvez également en déduire si le cerf marchait calmement ou était en fuite. Les Allemands utilisent le nom tritsiegel pour une telle empreinte de sabot. Cela nous a conduit aux mots sceller et imprimer.

Nourriture dans une maison de hérisson couverte de feuilles (photo : Eleonore Nelissen).
Nourriture dans une maison de hérisson couverte de feuilles (photo : Eleonore Nelissen).

Qui couvre la nourriture dans une maison de hérisson avec des feuilles ?
Eleonore Nelissen a une belle maison de hérisson dans son jardin. Dans cette maison, il y a un bol dans lequel elle met régulièrement de la nourriture. Ce qui est frappant lorsqu’elle ouvre la maison, c’est que le bol est encore rempli de nourriture. Il ne se mange donc pas. Ce qui est encore plus frappant, c’est que des feuilles ont été placées sur la nourriture. Sa question est : qui fait ça. Je n’ai jamais entendu ou vu quelque chose comme ça. Ce ne doit pas être un hérisson car s’il est bon, c’est qu’il hiberne. Maintenant, les températures ont souvent dépassé les 10 degrés ces derniers temps et les hérissons se sont peut-être réveillés. La première chose qu’ils font est de chercher de la nourriture et de la manger. Donc ça n’aurait pas été le cas. Je pense moi-même aux souris. Les souris aiment stocker les sources de nourriture et les couvrir ensuite bien. Une souris a peut-être pensé à faire cela dans la maison du hérisson avec des feuilles. Je suis curieux de savoir si d’autres auditeurs ont également vécu quelque chose comme ça et ont vu l’auteur.

La photo ci-dessus est aussi celle d’Eléonore. Elle a pu capturer un épervier à ce sujet. Cet épervier est un visiteur régulier de son jardin.

Armoires de lutte contre les chenilles processionnaires du chêne le long du canal d'Eindhoven (photo : Anke van der Meulen).
Armoires de lutte contre les chenilles processionnaires du chêne le long du canal d’Eindhoven (photo : Anke van der Meulen).

Quel genre de boîte est accrochée à l’arbre le long du canal d’Eindhoven ?
Anke van der Meulen a vu d’étranges boîtes dans les arbres le long du canal d’Eindhoven au domaine de Gulbergen. Plus tard, elle a également vu ces armoires à Helmond. Elle se demande ce que cela pourrait être. On dirait que ces longues caisses rondes pendent dans les chênes alors je pense aux caisses pour lutter contre les chenilles processionnaires du chêne. Je pense que des chenilles processionnaires du chêne sont piégées dans ces boîtes. Ces chenilles ne peuvent pas s’échapper car les trous sont trop petits. Mais leurs ennemis naturels, tels que les guêpes parasites, peuvent entrer par ces trous car ils sont eux-mêmes si petits. Diverses espèces de guêpes parasites sont des ennemis naturels des chenilles processionnaires du chêne. Ces guêpes parasites pondent ensuite leurs œufs sur les chenilles et les larves de ces guêpes parasites mangent ensuite les chenilles processionnaires du chêne. Résultat : moins de chenilles processionnaires du chêne.

Branches dénudées d'un hébiscus (photo : Leo Valentijn).
Branches dénudées d’un hébiscus (photo : Leo Valentijn).

Les mésanges charbonnières dépouillent les brindilles d’un hébiscus en toutes saisons
Leo Valentijn voit que les mésanges charbonnières dénudent régulièrement l’hébiscus de son jardin. Ces charbonnières dépouillent les jeunes brindilles de l’écorce, puis enlèvent de très fins fils blancs de ces brindilles. Je pense qu’ils le font parce que ce sont de délicieux aliments sucrés. Je vois aussi ça avec mon aubépine et il n’y a pas que les espèces de mésanges qui font ça là-bas. Je vois aussi régulièrement des pigeons dépouiller les branches supérieures. Je sais que le jus de l’aubépine est sucré et contient beaucoup de sucres. Cela doit aussi être le cas avec l’arbre Hébiscus.

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Epervier au jardin – Marc Gorrens
Dans la vidéo ci-dessus, un épervier chasse avec succès des moineaux dans la haie de hêtres du jardin de Marc Gorrens à Oelegem. Une telle table d’alimentation dans le jardin hivernal peut facilement devenir un point d’atterrissage quotidien pour un épervier. Dans ce jardin, l’épervier trouve des proies de la bonne taille. Parce que les éperviers vivent de petits oiseaux comme les moineaux, les mésanges, les pinsons, les étourneaux et les grives. Les mâles, du moins. Les femelles se nourrissent de proies plus grosses, y compris les pigeons.

Une tortue morte (photo : Tamara).
Une tortue morte (photo : Tamara).

Qui a tué cette tortue ?
Tamara a rencontré une tortue morte dans un marais lors d’une promenade dans les bois. Elle se demanda si c’était le travail des humains ou des animaux ? Je pense qu’il s’agit d’une tortue serpentine morte qui a été relâchée dans la nature par des humains. L’animal est probablement devenu trop gros ou trop dangereux dans son étang ou son jardin. Malheureusement, vous le voyez de plus en plus souvent que ce genre de tortues est abandonné dans la nature. Qu’ils survivent à nos hivers est souvent la question. Je pense qu’ils meurent de froid ou de faim. Nos animaux indigènes cherchent à attaquer une tortue serpentine vivante. Ces tortues sont de redoutables prédateurs. Cependant, si l’animal est mort, des hérons mais aussi des mammifères essaieront parfois de manger cet animal.

Une sittelle près de vetbol (photo : Tom et Nellie van den Heuvel).
Une sittelle près de vetbol (photo : Tom et Nellie van den Heuvel).

Rubrique belles photos
Sur la photo ci-dessus, vous pouvez voir une sittelle près d’une boule de graisse. Une belle photo de Tom et Nellie van den Heuvel.

Conseil nature
Samedi prochain, le 21 janvier, vous pourrez participer à une promenade hivernale à travers les forêts et les marais d’Oisterwijk de dix heures du matin à midi l’après-midi. Que signifie réellement la période hivernale pour la nature ? Notre forestier se fera un plaisir de vous faire visiter cette réserve naturelle spéciale.

Plus d’information:
• Le point de départ est le centre d’accueil au Van Tienhovenlaan 4 à Oisterwijk.

• L’inscription est obligatoire, cela peut être fait via ce lien.

• Le numéro de téléphone du Visitor Center est : (013) 591 50 00

• Cette excursion s’adresse aux adultes. Les enfants plus âgés sont les bienvenus accompagnés d’un adulte.

• Les adultes paient dix euros de participation, les membres sept euros.

• Mettez des chaussures de marche solides.

• Portez des vêtements adaptés à la météo.



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