Les municipalités, et non plus l’État central, doivent devenir responsables de l’accueil des demandeurs d’asile prometteurs. A leur arrivée, le Service de l’immigration et de la naturalisation (IND) doit faire cette distinction avec les demandeurs d’asile défavorisés le plus rapidement possible, beaucoup plus rapidement qu’actuellement.
Cela est indiqué dans un avis du Conseil de l’administration publique et du Comité consultatif pour les affaires d’immigration au secrétaire d’État du VVD, Van der Burg. Cela sera présenté au secrétaire d’État aujourd’hui.
Selon l’avis, l’accueil des demandeurs d’asile devrait devenir une obligation légale pour chaque commune. Le nombre de demandeurs d’asile dépend du nombre d’habitants. Chaque municipalité reçoit suffisamment d’argent du cabinet pour bien guider les nouveaux arrivants dès le départ et les intégrer dans la société locale.
L’aide est en train de franchir le seuil humanitaire, selon le rapport. Au lieu de s’accrocher à un système qui ne fonctionne pas, le moment est venu de changer de cap, dit le conseil. Pour le moment, le COA et le secrétaire d’État doivent toujours demander aux municipalités si elles souhaitent aménager des lieux d’accueil. Certains sont prêts à le faire, d’autres non.
Cela met régulièrement la pression sur les relations. Entre les gouvernements eux-mêmes, mais aussi dans la politique et la société locales. Il est donc conseillé de lui substituer une obligation municipale d’accueil.
Doit-il y avoir une obligation d’accueil des demandeurs d’asile en fonction du nombre d’habitants ?