Qu’en est-il du meurtre de Daniël Hilbrands de Schoonoord ? Seuls deux des trois suspects sont encore en vie

Le meurtre de Daniël Hilbrands de Schoonoord sera-t-il encore résolu après dix-sept ans ? De nouvelles informations anonymes ont été reçues par la police. Et l’affaire ?

Dans le cas de Daniël Hilbrands, trois hommes étaient suspectés depuis des mois : HK de Schoonoord (le résident aujourd’hui décédé de la maison où Daniël est décédé), son compatriote JK et AR d’Assen.

La police a supposé que l’un d’eux était l’auteur du crime et que le couteau trouvé dans l’allée la nuit du meurtre était l’arme du crime. Il y avait le sang de la victime dessus. JK, propriétaire du couteau, l’aurait jeté alors qu’il était assis à côté de Daniel mourant.

Couteau sanglant

Dix jours plus tard, les enquêteurs ont retrouvé un autre couteau avec le sang de la victime sur le dessus d’un placard de la maison. L’Institut médico-légal néerlandais n’a trouvé aucune empreinte digitale utilisable sur ce couteau, qui avait initialement été négligé. Selon les déclarations du résident, le couteau a été prêté à l’Assenaar AR ce jour-là.

Finalement, seul l’homme d’Assen, alors âgé de 37 ans, a été traduit en justice. Il a été acquitté le 12 décembre 2006. Bien que des traces de sang de la victime aient été trouvées sur son pantalon, le juge a déclaré qu’il n’était pas établi que ce soit également lui qui avait poignardé à mort Hilbrands. Des traces de sang de deux autres personnes ont également été retrouvées sur son pantalon.

En appel, le suspect a de nouveau été acquitté par le tribunal de Leeuwarden. La charge de la preuve n’a pas été jugée suffisamment convaincante. Selon le tribunal, le suspect a été emprisonné innocemment pendant 128 jours et a donc reçu 28 700 euros d’indemnisation.

Acquittement et statu quo

L’acquittement d’AR a paralysé l’affaire. Selon la police, toutes les pistes ont été soigneusement examinées et étudiées et il ne reste aucun indice pouvant encore être examiné.

En 2014, la famille de Daniël Hilbrands a demandé la réouverture du dossier. Selon les proches, aucune enquête sérieuse n’a été menée et les témoins ont dû être de nouveau interrogés. Ils souhaitaient également une reconstitution des dernières minutes fatales de Daniël dans la maison de la Hazekampstraat.

L’attaché de presse du ministère public a ensuite déclaré qu’il s’agissait d’une affaire difficile et que le ministère public ne voyait aucune raison d’interroger à nouveau les témoins après huit ans, car les souvenirs s’effacent généralement avec le temps. L’affaire est maintenant entre les mains de l’équipe des affaires froides. Une nouvelle enquête sera menée si des informations complémentaires sont reçues.



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