Quel avenir pour les résidents du camping Panda Rosa ?

La municipalité de Noordenveld était arrivée trop tard et l’opportunité d’acheter le camping Panda Rosa à Steenbergen a donc été perdue. Le nouveau propriétaire a donné aux habitants – qui ne sont d’ailleurs même pas autorisés à y habiter – jusqu’au 30 septembre pour faire leurs valises. Mais où iront ces résidents ensuite ?

La recherche d’un nouveau logement n’est pas facile, soupire Sanne Cordes. L’étudiante de 21 ans fait de son mieux pour trouver une place quelque part, mais la question est de savoir où elle devrait être. « On regarde les anti-squats et on frappe à la porte des associations de logement. Mais les choses ne s’arrangent pas encore vraiment. »

Pendant des mois, les habitants de Panda Rosa ont vécu dans l’hypothèse que la municipalité de Noordenveld achèterait le camping de Steenbergen. Le conseil municipal était sympathique à cela, mais ne voulait pas agir du jour au lendemain.

En fin de compte, il a fallu trop de temps à l’ancien propriétaire, Willem Been. Il a décidé de vendre Panda Rosa à son ami entrepreneur Bert Speulman. Bien que Speulman ait donné aux résidents jusqu’à fin septembre pour partir, c’est considérablement plus court que si la municipalité de Noordenveld avait acheté le camping. Les habitants supposaient en fait qu’ils pouvaient rester à Steenbergen toute l’année.

Bien que le contact avec le nouveau propriétaire soit qualifié de « bon », les habitants ont dû trouver autre chose à l’automne. « La plus grande crainte est que nous nous retrouvions dans un refuge pour sans-abri. Nous voulons empêcher cela. »

C’est pourquoi un certain nombre d’habitants ont engagé un avocat. « On ne peut plus rien attendre de la commune », lance Cordes, qui se dit profondément déçu par Noordenveld. « Ils achèteraient le camping et resteraient là pour nous. Mais nous n’avons plus rien entendu d’eux. »

L’échevin Robert Meijer (VVD) a déclaré lors de la dernière réunion du conseil avant l’été du 13 juillet que « quelques cas » seraient éligibles à l’aide d’urgence. Il n’est pas question de plan social, dit-il. « Et l’aide que nous offrons est reçue de différentes manières. »

Meijer a indiqué que la municipalité étudiait effectivement les possibilités pour les habitants de Panda Rosa. « Mais cela ne se produit pas rapidement dans ce marché du logement. »

Le propriétaire Bert Speulman ne sait pas encore ce qu’il fera de la Panda Rosa après le 30 septembre. « Je me suis donné du temps et du repos pour y réfléchir », dit-il.

Selon lui, les conversations avec les habitants se déroulent dans une atmosphère de « respect mutuel ». Selon Speulman, une compensation financière pour le déménagement ne rapporte rien. « Dans de nombreux cas, cet argent se retrouve avec l’administrateur. Il ne garantit pas que le logement de remplacement est fourni. »



ttn-fr-41