Quatre histoires sur fond de club queer. Intention appréciable, résultat très moyen


Stcrypté par Silvia Di GregorioBex Gunther Et Denis Santoro (auteurs émergents) avec Véronique Galli Et Thomas Trio, club d’amour est une nouvelle série télévisée sur le thème Lgbtqi + disponible sur Prime Video. Il raconte quatre histoires qui gravitent autour d’un club milanais fréquenté par la communauté queer. Autour du Love Club le la vie de Luz, Tim, Rose et Zhang : quatre personnages qui se mesurent à leurs propres penchants, fragilités, amours, rêves et peurs.

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club d’amour: la parcelle

La structure de la série est analogique : quatre épisodes divisés par personnage. Dans la première on découvre l’histoire de lumière (Véronique Charlotte). Elle est propriétaire des lieux. Fille d’une riche famille milanaise, elle est amoureux de Robertal’un des nombreux aspects de sa vie que sa famille, en particulier sa mère, ne partage pas.

Dans le deuxième épisode, Timothy (Rodrigo Robbiati) travaille comme DJ au Love Club. Fils d’immigrés, il aimerait dédier sa visite à la musique, mais il doit travailler dans la pizzeria familiale. Il vit avec un trouble mental et a diverses difficultés à entrer en relation avec les autres. Y compris le dernier amour, David (Pierre Turanodéjà vu dans Skam, porte-parole militant LGBTQ+ de Gay Centerl’association qui gère la maison familiale RefugeLgbt,) l’amènera à regarder la vie sous un autre angle.

Esther Pantanoprotagoniste du troisième épisode, est Rose. De Sicile, elle a déménagé à Milan, où est-ce que la cam girl, également pour aider son grand-père éloigné. Mais elle aime chanter et a une belle voix. Mais il n’a pas le courage d’affronter la scène du Love club. Va-t-il y arriver ?

Ester Pantano est Rose, une jeune sicilienne qui s’installe à Milan. C’est une « cam girl » mais elle rêve de chanter. (Premières vidéos)

Enfin, la quatrième histoire, peut-être la plus intéressante, poignante et bien interprétée par le protagoniste, est celle de Zhang (Alessio Lu). Lui, chinois, génie du marketing, qui rêve de se produire en drag queen au Love Club, abandonnant veste et cravate, il commence les répétitions, mais se retrouve face à l’avis contraire d’un compagnon violent qui l’humilie. Très bon Alessio Lu, « l’acteur par hasard » (comme il se définit sur Instagram) qui joue Zhang.

Alessio Lu est Zhang, un as du marketing qui rêve d’être une drag queen. (Premières vidéos)

club d’amour: le casting et la critique

club d’amour arrive sur la vidéo Prime pendant le mois de la fierté LGBT. « Ce que nous voulions faire avec cette série, c’était raconter des vies qui ne commencent et ne finissent pas avec le sortirmais elles sont faites de vie quotidienne, de problèmes de travail, de difficultés quotidiennes qui contribuent d’une certaine manière à construire notre identité», a déclaré Veronica Galli, auteur. Le casting est composé de jeunes acteurs sélectionnés par la communauté.

Pietro Turano (David) et Rodrigo Robbiati (Tim) sont les protagonistes du deuxième épisode, (Prime Video).

Véronique Charlotte photographe, artiste activiste et responsable de l’intéressant projet photographique Projet Genresur l’identité de genre est Luz. Dans la seconde il y a Rodrigo Robbiatiun autre acteur non professionnel qui joue Tim, un DJ en herbe. Le protagoniste du troisième épisode est Ester Pantano, déjà vu dans d’autres séries télévisées (Imma Tataranni). Alessio Lu (Zhang) est la révélation de la série, un acteur non professionnel.

C’était une expérience à laquelle je ne m’attendais pas », a déclaré Alessio Lu. « On peut dire aussi qu’il est tombé un peu du ciel. Pourtant, face à cette opportunité de donner une voix souvent taboue, je n’ai pas eu envie de reculer. Pour moi, c’était vraiment important d’aller de l’avant et de faire ce choix».

Et il a ajouté : « Je ne suis pas acteur. C’était absolument ma première expérience. Mais j’ai accepté. club d’amour c’était thérapeutique pour moi. Je suis plutôt timide, mais grâce au film j’ai découvert le courage et me suis un peu débarrassé de la honte. J’ai compris que la honte que je ressentais n’était pas la mienne mais celle qu’on m’avait enseignée. Et que les jugements des gens étaient souvent des jugements enseignés. Donc, il est important de créer une autre version, une autre vérité, une autre réalité pour que ces jugements soient démantelés et que la honte disparaisse».

La série promet d’aller au-delà des stéréotypes mais rate le coche. Les histoires sont plutôt banales, avec des scènes prévisibles sur fond musical rythmé (avec des airs d’opéra « inévitables ») et des jeux de lumière. Certains personnages, tout d’abord le DJ Tim, décrit de manière superficielle (Tim a un problème psychiatrique, mais on ne sait pas de quoi il s’agit).

Chaque histoire, squeeze squeeze, survole juste la trivialité, surtout dans le premier épisode, le pire. Le monde queer semble refermé sur lui-même, comme s’il s’adressait à une communauté vivant sur une île. Enfin, les scènes érotiques placées ça et là ne suffisent pas à rendre le produit intrigant. L’intention de la série est appréciable, le résultat est juste suffisant (être généreux).

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