POURmême si le Guerre russo-ukrainienne brouille tout le reste, cela ne signifie pas que tout ce qui se passe dans d’autres parties du monde doit être oublié. C’est le cas de l’Iran, patrie de Mohamed Rasoulofréalisateur du film Le mal n’existe pas; Je raconte comment chaque entreprise l’applique peine de mort besoin de gens pour tuer d’autres personnes.
Il y a des pays, en fait, qui ont vécu en guerre pendant des décennies. Pays où je les droits fondamentaux sont constamment bafoués. Pays où le la liberté d’expression a été annulée. En questionnant sur les limites et possibilités auxquelles est soumise la liberté individuelle, Le mal n’existe pas met en accusation un régime despotique. Soulevant des questions morales universelles qui nécessitent une profonde réflexion.
Le mal n’existe pas: la parcelle
Mohamed Rasoulof ça passe par quatre variations touchantes sur le thème cruciale pour la force morale et la capacité de résister aux menaces apparemment inévitables d’un système politique coercitif.
Quatre histoiresdramatiquement et inexorablement liés, qui placent leurs protagonistes face à un choix impensable, quoique simple. Un choix quidans tous les cas, cela corrodera profondément leur vie et, par conséquent, celle de leurs proches.
L’homme de 40 ans Heshmat (Ehsan Mirhosseini), mari et père exemplaire, c’est un homme généreux et facile à vivre avec tout le mondemais il fait un travail mystérieux pour lequel il quitte la maison tous les soirs. Pouya (Kaveh Ahangar) a récemment commencé son service militaire et se retrouve immédiatement face à un choix dramatique : comment obéir à un ordre de ses supérieurs contre son gré. Javad (Mohammad Valizadegan) est un jeune soldat qui conquiert au prix fort permis de trois jours retourner dans le pays de sa fiancée, et la demander en mariage. Bharam (Mohammad Seddighimehr) est un médecin banni de la profession, qui décide finalement de révéler à sa nièce un secret douloureux qui l’accompagne depuis vingt ans.
Amnesty International : un film qui secoue les consciences
Promu par Satine Film avec le patronage de Amnesty International, Le mal n’existe pas c’est un film qui secoue les consciences. Et Pour si les histoires se déroulent dans la société iranienne et proviennent de ses mécanismes répressifs impitoyables, les événements touchent profondément l’histoire de chacun de nous.
« Dans les États autoritaires, le seul but de la loi est la préservation de l’État et non la facilitation des relations entre les personnes» a expliqué le réalisateur Mohammad Rasoulof. «Je viens d’un tel état. Ainsi, guidés par des expériences personnelles, Je voulais raconter des histoires qui se demandait : en tant que citoyens responsables nous avons le choix d’appliquer les ordres inhumains des despotes? Dans quelle mesure devons-nous, en tant qu’êtres humains, être tenus responsables de notre exécution de ces ordres ?
« Dans une société où les droits de l’homme ne sont pas protégés, leur violation pèse sur la vie des gens et sur les relations entre les gens », commente Riccardo Noury, porte-parole d’Amnesty International Italie. « Les quatre histoires de Le mal n’existe pas illustrent dramatiquement ce conditionnement.
Mais ils nous disent surtout comment face aux violations des droits de l’hommedont, en l’occurrence, la plus extrême, à savoir la peine de mort, reste la possibilité d’un choix individuel. Vous pouvez dire oui, vous pouvez dire non. Les conséquences, dans les deux cas, ne seront jamais sans douleur« .
La peine de mort en Iran
Si l’on exclut la Chine, qui ne fournit pas de données officielles sur les condamnations à mort exécutées, L’Iran est en permanence le premier État au monde pour le nombre d’exécutions. Il y en avait plus de 250 en 2021 et au cours du premier mois de 2022 déjà au moins 46. Selon l’organisation non gouvernementale Iran Droits humainspartenaire de Amnesty International, plus de 6 400 prisonniers ont été exécutés depuis 2010.
Ces chiffres sont effrayants et, de plus, ils doivent être considérés avec une certaine prudence, car toutes les exécutions ne sont pas officiellement communiquées. Et pour le organisations locales de défense des droits de l’hommereconstruire ceux qui se déroulent dans le secret est toujours un travail très difficile.
Peine de mort aussi pour les mineurs
Presque toutes les exécutions impliquent des prisonniers reconnu coupable de meurtre ou d’infractions liées à la drogue mais, ces dernières années, ils ont aussi été mis à mort militants politiques et membres de minorités ethniques. Les procès sont hâtifs et sommaires, parfois basés sur aveux extorqués sous la torture dans la phase initiale de l’isolement carcéral immédiatement après l’arrestation.
L’Iran reste le seul État au monde mettre à mort des mineurs au moment de l’infraction, en violation du droit international qui interdit la condamnation à mort des délinquants de moins de 18 ans : il y a eu 65 exécutions de ce type depuis 2010.
iO Donna © REPRODUCTION RÉSERVÉE