Quatre groupes d’opposition demandent des éclaircissements à Bergkamp sur l’enquête sur Arib


La présidente de la Chambre des représentants Vera Bergkamp (D66) doit apporter des éclaircissements avant lundi après-midi sur l’enquête sur un éventuel comportement transfrontalier de sa prédécesseure Khadija Arib (PvdA). Cette demande émane des quatre factions d’opposition SP, Parti pour les animaux, BBB et du député indépendant Pieter Omtzigt, donc signaler divers médias. Le quatuor est très critique de l’approche de Bergkamp sur la question. Ils veulent que le président réponde à leurs questions avant 13 heures lundi.

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Les groupes d’opposition estiment que les reportages sur Arib « affectent le prestige de la Chambre des représentants ». Mercredi soir révélé CNRC sur une enquête sur la députée PvdA, sur ses actions pendant la présidence. Le député PvdA Henk Nijboer a également voté en faveur de cette enquête. Deux lettres anonymes étaient arrivées à la présidence de la Chambre des représentants au sujet d' »abus de pouvoir » et d’un « règne de terreur » lorsqu’Arib présidait le parlement.

Des histoires circulent depuis un certain temps sur la façon dont Arib a traité ses fonctionnaires. Elle-même a déclaré qu’elle ne s’était pas toujours fait des amis lors de la réorganisation de l’organisation officielle. Michel Meerts, président du comité d’entreprise de la Chambre des représentants, s’est dit plus tôt satisfait de l’enquête. Meerts a prétendu reconnaître les « signaux » concernant Arib.

Renske Leijten, membre du SP, a déclaré que Bergkamp devait signaler la fuite dans l’enquête d’Arib. Selon Leijten, le cours des événements avait fait en sorte que le membre du PvdA était incapable de se défendre. Il est unique que le comité exécutif de la Chambre des représentants – composé de huit parlementaires et du président – enquête sur l’ancien président. Arib a occupé ce poste entre 2016 et 2021. Elle aurait aimé être présidente plus longtemps, mais a reçu moins de voix que Bergkamp. Par la suite, Arib est redevenu député de la faction PvdA.

« Compte politique »

Arib lui-même a été horrifié par la nouvelle. Elle a refusé de coopérer à l’enquête. « Vera Bergkamp n’est pas mon employeur », a-t-elle déclaré, entre autres. Elle a également considéré la question comme un « compte politique » et a qualifié l’enquête de « charade ». Bergkamp a reconnu qu’Arib n’avait pas CNRC aurait pu découvrir l’affaire, mais reste derrière l’enquête elle-même. La présidente du D66 ne pense pas avoir « poignardé Arib dans le dos » en ouvrant une enquête.

Bergkamp est sous le feu depuis un certain temps d’une partie de la Chambre des représentants. Selon plusieurs députés, elle échoue trop souvent à maintenir le parlement dans le droit chemin et intervient trop tard ou pas si des parlementaires se disent insultants ou menaçants. Lorsque le chef du FVD Thierry Baudet a récemment laissé entendre que la ministre Sigrid Kaag (Finances, D66) aurait été formée comme espionne, tout le cabinet s’est levé et a quitté l’hémicycle en signe de protestation. Bergkamp a ensuite retiré Baudet de parler dans la salle plénière parce qu’il a refusé de retirer ses allégations.

Cette semaine, la Chambre a débattu des règles de conduite parlementaires. Il a discuté, entre autres, de la manière dont le président devrait réagir aux menaces dans la salle plénière. Une décision à ce sujet n’a pas encore été prise. La semaine prochaine, la Chambre discutera d’une proposition de D66 et de ChristenUnie pour intervenir en cas de propos menaçants.



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