Quand les lumières du Théâtre Ariston s’éteignent, Ciuri allume celles du verre de la Via Asiago pour 45 minutes de pur divertissement entre interviews et connexions hilarantes


Qquand en 2020 Amédée a débuté son expérience festivalière, il a été soutenu par letoujours ami: Fiorello. Cette année, dans son quatrième Sanremo, Gianni Morandi l’accompagnera sur scène, mais Ciuri pourrait-il manquer le rendez-vous le plus important ? Bien sûr que non! Et voilà la vedette italienne par excellence se déplace de l’aube à la nuit avec son Vive Raï 2 !qui pour l’occasion devient Vive Rai 2… vive Sanremo !diffusée immédiatement après la diffusion en direct de Raï 1.

DopoFestival de Fiorello avec Vive Rai 2… vive Sanremo !

De sa position dans la Via Asiago à Rome, il a fait son entrée avec l’escalier classique. Une reproduction du symbole du Théâtre Ariston, qui dès le premier plan donne la mesure de sens du spectacle du bailleur. Smoking noir et blagues à gogo : Fiorello se présente comme il le sait et comme il en a l’habitude.

Déjà de chanson du thèmejoué avec le corps de ballet chorégraphié par Luca Tommassini, il est clair que je serai un spectacle encore plus pétillant que la première soirée de Sanremo 2023. Un DopoFestival à part entière, même s’il s’agit d’un format différent. Chaque note et chaque coup fait sauter du canapé ceux qui ont réussi à arriver au bout du marathon. Et Fiorello entre dans l’histoire avec une jambe droite.

Ironiquement sur le froid de la nuit romaine – « nous sommes à découvert », dit-il – et sur le public à l’écoute. Alors direction le mise en relation avec le chef d’orchestre et le directeur artistique pour recueillir les premières impressions sur place. Nous commençons immédiatement avec le Etui blancqui a détruit des fleurs sur scène en interprétant son nouveau single, L’île aux roses.

Chanteurs en compétition, invités et pur divertissement : le mélange parfait

POUR Vive Rai 2… Vive Sanremo ! fait ce qu’il fait le matin un Vive Raï 2 !, mais encore plus prononcé. Passer au crible tout ce qui s’est passé sur scène, se moquer des moments clés. Voici le gros plan sur la note aiguë de Anna Oxadernier classé, la connexion avec Ultimo de la chambre d’hôtel et que avec gIANMARIApris devant l’entrée de l’Ariston.

De petits fragments d’une émission en direct d’environ cinq heures, utile pour cristalliser ce qui vient d’être. En attendant le deuxième soir, car Fiorello revient également ce soir. pour l’accompagner, associés Fabrizio Biggio et Mauro Casciarimais aussi le collègue avec qui il a partagé la scène du Festivalbar par le passé : Alessia Marcuzzi.

Pour elle aussi, Escalier de style Ariston avec une robe rose poudré. Passer mash-up sur les notes de 24 000 bisous, Argent, Papillons Et Bye Bye. Toujours accompagné des danseurs. Enfin, la beauté de vivre a vu l’intervention d’un visage toujours présent lors des grands événements Rai : Valeria Marini en connexion téléphonique.

A noter, le rapprochement de la Cité des Fleurs avec Gabriel Vagnatostar des réseaux sociaux, télévisé par Italia 1 avec Aime moimais consacré par Fiorello. Ses interviews – surréalistes et souvent absurdes – elles sont fixées par cœur dans la liturgie du programme.

Fiorello au photocall de « Viva Rai2! ». (GÉRER)

L’effet Fiorello sur les notes et la qualité

Il y a des mois, lorsque Stefano Coletta a révélé qu’il était en pourparlers avec Fiorello pour le faire revenir en vidéobeaucoup s’attendaient à ce qu’il puisse reproduire les succès qu’il a toujours collectionné tout au long de sa carrière. Après controverse avec Tg1déplacé vers le haut Rai 2. Un réseau en crise d’identité et d’audience, qui avait besoin d’un restylage. Et c’était ainsi.

Fiore a donné un nouveau souffle à la chaîne, marquant des records d’audience et éclairant l’un des créneaux les plus difficiles : celui du matin. Pas seulement. Pour Sanremo, il déménage temporairement à Rai 1 et donne vie au DopoFestival. Bien sûr, dans une clé moderne et contemporainesans journalistes présents pour commenter les performances, mais il n’en reste pas moins un grand spectacle.

Je signe, encore une fois, que pour faire de la bonne télévision et de l’excellent divertissement il faut des budgets, l’envie d’expérimenter, mais surtout deux éléments essentiels. Des idées et la capacité de les transformer en réalité. Et en cela Ciuri est un maître. Son Vive Rai 2… vive Sanremo ! est un pot-pourri d’éléments, qui apportent le chère vieille variété. Un exploit souhaité par beaucoup, mais réalisé par très, très peu. Peut-être seulement du maître du divertissement italien.

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