Puits d’eau souterraine: largement utilisés par les agriculteurs, le club environnemental veut qu’ils disparaissent

Des centaines de puits d’eau souterraine autour de De Peel à partir desquels des dizaines de milliers de litres d’eau peuvent être pompés par heure : de nombreuses fermes utilisent cette eau souterraine pour faire pousser leurs cultures. C’est mauvais pour la nature, car le niveau de la nappe phréatique à De Peel doit être relevé. C’est pourquoi la fondation Werkgroep Behoud de Peel souhaite que la province intervienne. Mais ce n’est pas pour cela que la province saute.

Dans les zones entourant les régions de Peel, les puits d’eau souterraine d’où sont extraits plus de 10 000 litres d’eau par heure sont soumis à l’obligation d’un permis. À l’origine, les provinces du Brabant et du Limbourg souhaitaient en exempter les puits d’eau souterraine. Les puits ne feraient presque aucun mal aux réserves naturelles.

Cela n’a pas duré longtemps. Plusieurs études ont montré que la nature souffre effectivement de l’utilisation massive des eaux souterraines, de sorte que l’exemption du tribunal a dû être annulée.

Des centaines de puits « illégaux »
Selon Stichting Werkgroep Behoud de Peel, des centaines de ces puits ont été creusés et aucun d’entre eux n’a de permis. Entre-temps, la nature à De Peel se détériore, le faible niveau d’eau en étant la principale cause. C’est pourquoi le club environnemental a déposé une demande auprès de la province pour l’appliquer.

Mais la province ne tient pas à cela. Si un puits a été foré avant que l’exigence de permis n’ait été imposée, il est considéré comme relevant de la « loi en vigueur ». Un permis n’est alors pas nécessaire. La province veut donc savoir pour chaque puits s’il existe bien une loi existante.

Recherche
Cela nécessite une énorme enquête d’archives, pour laquelle la province veut prendre le temps jusqu’au 31 décembre 2024. « Vous n’avez pas besoin d’un an et demi pour cela », déclare le contremaître Wim Opbergen. « C’est là ou ça ne l’est pas. » Le groupe de travail veut donc donner à la province jusqu’au 1er janvier 2024 au plus.

Selon Behoud de Peel, que vous ayez ou non des droits existants n’a aucune importance. « S’il y a un impact négatif majeur sur la réserve naturelle, la loi sur la protection de la nature doit quand même prendre des mesures », déclare Opbergen. « Nous savons depuis longtemps que le niveau de la nappe phréatique à De Peel est beaucoup trop bas et que la nature s’y porte mal. Il faut donc faire quelque chose. »

Tous les « morceaux » ensemble
La province affirme également qu’il faudra démontrer séparément pour chaque puits d’eau souterraine qu’il a un impact majeur sur le Peelvenen. Ce cerf-volant ne s’applique pas au stockage. Ce sont précisément tous les puits à proximité de la nature qui causent les problèmes, pense-t-il. « Plusieurs études ont montré que la somme des puits d’irrigation a un effet important. Un seul puits n’aura presque jamais un effet important. »

Fin juin, il est devenu clair une fois de plus que les choses allaient très mal pour De Peel. Les analyses dites d’objectifs naturels ont montré qu’en plus d’un excès d’azote, le niveau d’eau trop bas constituait une menace sérieuse pour la pérennité de la lande surélevée. Il est donc urgent de pomper moins d’eau, par exemple pour la pulvérisation.

Et c’est aussi la raison pour laquelle Behoud de Peel pense qu’il faut que la province fasse quelque chose. Opbergen: « Depuis les années 1990, j’ai vu de grands projets, mais rien ne se passe. Ce n’est que de la bouillie et garde au sec ce qui se passe, aux dépens de la nature. »

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