Shell et ExxonMobil détiennent tous deux 50 % de NAM. Shell avait déjà annoncé l’année dernière qu’elle placerait des parties de NAM dans des BV séparés en prévision d’une vente. La nouvelle n’est pas tombée comme un coup de tonnerre, admet Stelpstra. « Mais avec cette démarche, un certain nombre de choses me traversent l’esprit », raconte l’administrateur provincial. « Comme les conséquences sur les emplois et la gestion des sinistres autour du dossier gaz. »
Stelpstra fait ainsi référence à la situation entourant le stockage de gaz à Norg, où les résidents locaux ont subi des dommages à leurs maisons. De plus, il y a aussi le problème du pompage des eaux usées, un produit résiduel de l’extraction du pétrole, dans le sol près de Schoonebeek.
Raison de plus pour que Stelpstra souhaite que NAM reste à Assen, quel que soit le nouveau propriétaire. « L’entreprise elle-même a exprimé cette préférence à plusieurs reprises. Elle est traditionnellement associée à notre province et cela nous a toujours fourni beaucoup d’emplois. »
Stelpstra attend d’abord qu’un nouveau parti se soit enregistré. « Alors il est important de s’asseoir dès que possible. »
La municipalité d’Assen et le VNO-NCW ont également été sollicités pour une réponse après l’annonce de la vente du NAM, mais ont indiqué qu’ils ne souhaitaient pas la fournir pour le moment.