Protocole royal ? Non, le futur roi est un fan inconditionnel du stade…


NonCe n’est pas facile d’y résister passion viscéralesurtout lorsque ce sentiment est partagé par des milliers de personnes à l’unisson. Et être de futurs rois n’aide en rien. Lorsque votre équipe favorite gagne inopinément à l’issue d’un match âprement disputé, la joie prime sur tout. C’est ainsi que le Prince Guillaume s’est retrouvé à célébrer le succès du « sa » bien-aimée Aston Villaqui est revenu jouer un match à domicile en Ligue des Championsle plus grand tournoi de football européen, après bien 41 ans d’absence.

Le retour d’Aston Villa en Ligue des Champions

Et ce n’était pas n’importe quel match. Parce que l’équipe de Birmingham a affronté le Bayern Munich. Un bien doux souvenir pour les supporters les plus aguerris, sachant que le 26 mai 1982quelques semaines avant que Lady Diana ne donne naissance à bébé William, Aston Villa s’est rendue à remporter sa seule Coupe d’Europe contre les Bavarois. Le résultat ? 1-0le même enregistré par le club anglais 42 ans plus tard. Carrefour du destin que le prince ne pouvait pas manquer.

Le prince William et la photo souvenir

Ceux d’Aston Villa avaient pensé à tout pour arriver à afficher le trophée gagné dans les années 80 dans le tunnel des vestiaires. Célébration oui, mais aussi une pointe de moquerie envers les adversaires. Le football étincelle, rien de plus. Le prince profita aussitôt d’un photo souvenir avec la coupe et avec certains de ces anciens joueurs qui a marqué l’histoire du club à cette époque. Devant ses « héros », William redevient un enfant. Non plus l’héritier du trône de la monarchie britannique, mais le très jeune fan qui a grandi en écoutant les histoires de ceux qui ont vécu ce triomphe, le convainquant de choisir le Les méchants comme son équipe préférée.

Souffrance et joie dans les tribunes

Le voici donc le futur roi dans les tribunes d’un Villa Park rempli de supporters et hurlant d’enthousiasme, tandis qu’il pose ses coudes sur ses jambes, penché en avant vers le terrain. Le match est dur, le Bayern est un cuirassé. Le le prince souffremet ses mains sur son visage et grince des dents la tension. Il crie et se plaint pour des décisions arbitrales qui ne le satisfont pas ou pour des occasions manquées par son équipe. Puis, à la 79e minute, il lâche prise. L’attaquant colombien John Duranà peine âgé de 20 ans, vient à bout d’un toucher doux et précis de l’imprévoyant et très expert gardien teutonique Neuer, qui a quitté les poteaux sans véritable raison. Et c’est un objectif.

Tout le stade est en fêtele prince s’adapte et fait de même. Les dernières minutes n’en sont qu’une souffranceles Bavarois attaquent et sont proches d’égaliser. Mais la « forteresse » violet-bleu tient jusqu’au coup de sifflet final. Pour le délire général, y compris celui de la réalité, qui allait jusqu’à déclarer : «J’ai perdu la voix, je n’arrive pas à y croire : 42 ans». En revanche, face à une si grande passion, aucun protocole ne compte.

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