Propriété industrielle, Confindustria : le nouveau code c’est bien, maintenant oui pour respecter les délais du Pnrr


Une appréciation de la structure globale du projet de loi portant modification du Code de la propriété industrielle qui s’inscrit dans les Lignes stratégiques d’intervention en matière de propriété industrielle 2021-2023, lignes qui ont mis en œuvre diverses propositions formulées par Confindustria.

La réforme du Code, ainsi que les décrets d’application, représentent « un jalon du Pnrr » et doivent donc être approuvés d’ici le troisième trimestre de cette année. « La priorité est que le processus du projet de loi suive des délais rapides et compatibles avec la nécessité de respecter les délais fixés dans le Plan ».

Des corrections pour plus d’efficacité

C’est le message que Confindustria a voulu faire passer lors de l’audition de la Commission sénatoriale de l’industrie. Quelques corrections sont nécessaires pour le rendre encore plus efficace sur certains aspects. De plus, la réforme, bien qu’étant une « étape essentielle » n’est pas décisive, a souligné Confindustria, car pour pousser les investissements innovants « nous avons besoin d’interventions adéquates pour soutenir les investissements dans l’innovation et les actifs immatériels ».

L’abolition du « privilège du professeur »

Dans la réforme du Code, il est positif d’avoir aboli le privilège du professeur, tel que proposé par la Confindustria : la propriété des inventions n’appartiendrait plus au professeur ou au chercheur individuel mais à l’université ou à l’organisme de recherche. L’Italie s’aligne ainsi sur les autres pays européens. Non seulement cela : la réforme facilite la gestion des brevets dans les relations entre les universités, les organismes publics de recherche et les entreprises, favorise le partenariat et « peut contribuer à créer un système de concurrence vertueuse entre les universités », les incitant à collaborer avec les entreprises.

Une plus grande autonomie de négociation

Pour atteindre pleinement ces objectifs, certaines évolutions sont nécessaires : la référence à l’autonomie de négociation comme mode de régulation des droits d’exploitation des résultats de la recherche financée par le secteur privé doit être renforcée. Ce règlement doit faire l’objet d’un contrat entre l’université et l’entité qui finance la recherche. Pour favoriser une régulation équitable des relations économiques entre les parties, il faut se référer à des « lignes directrices » spécifiques qui devraient être élaborées et adoptées par le gouvernement, dans un délai « convenable » à compter de l’entrée en vigueur de la réforme du Code.



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