Projets d’asphalte retardés en raison du manque d’experts en azote

Ils seront reportés après 2025, écrivent le ministre Harbers et le secrétaire d’État Heijnen (Infrastructure) à la Chambre des représentants, alors que la Chambre est impliquée dans le débat sur l’azote. Et puis, il reste à voir si l’espace d’azote disponible permet les projets d’asphalte.

Peu d’experts en azote

Le retard des projets est lié à la « disponibilité limitée d’experts en azote », auxquels tous les projets en cours ne peuvent pas faire appel en même temps. « Il est inévitable que certains projets soient davantage retardés », écrivent Harbers et Heijnen. « Parce qu’il s’agit de projets nécessaires pour garder les Pays-Bas accessibles, sûrs et vivables, ce n’est pas un choix facile. »

En consultation avec les régions, le gouvernement a déterminé quelles rénovations routières peuvent encore être réalisées à temps sur la base d’un certain nombre de conditions, telles que la réduction des goulots d’étranglement et la rapidité avec laquelle les projets peuvent être achevés. Pour ces projets, les calculs d’azote devraient être disponibles début 2025. Ce n’est qu’alors que pourront commencer les autres projets. En raison de la rareté des experts en azote, ils peuvent compter sur un délai minimum de deux ans.

Des problèmes subsistent

D’autres projets pourraient également être menacés en raison du problème de l’azote, indique la lettre. « Ces dernières années, le dossier de l’azote s’est révélé être un facteur d’incertitude. On s’attend à ce que cela continue d’être le cas dans les années à venir, jusqu’à ce que l’approche structurelle de l’azote et le programme national pour les zones rurales (NPLG) aient un effet suffisant », selon Harbers et Heijnen.

Les deux ministres, en collaboration avec le ministre du Logement De Jonge, se concentrent également sur l’accélération des routes et des transports publics pour les projets de logement. Le cabinet a soumis une demande aux régions et aux municipalités, sur la base de laquelle environ 70 projets ont été soumis. Au total, le cabinet y alloue 1,2 milliard d’euros. Ces subventions sont soumises à conditions. Par exemple, les maisons doivent être « abordables ».



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