Un outil capable d’augmenter les salaires des travailleurs, mais qui concerne encore une minorité des salariés et qui, surtout ces derniers mois, s’est montré en difficulté. Ce sont des primes de productivité, que le gouvernement entend désormais rendre plus commodes avec l’intervention envisagée par le projet de loi de finances. Jusqu’à présent, en effet, ces primes étaient taxées avec un coupon forfaitaire de 10 % jusqu’à 3 000 euros par an, pour des revenus allant jusqu’à 80 000 euros. En 2023, selon le projet de manœuvre approuvé le 21 novembre par le Conseil des ministres, la taxe sera réduite à 5 %.

Combien valent les prix ?

Mais commençons par les données pour comprendre l’audience concernée par cette mesure. Selon le rapport sur le dépôt des contrats par le ministère du Travail, au 15 novembre, 3 775 278 travailleurs bénéficiaient de primes de productivité (16,3 % des salariés), dont 2 861 210 concernaient des contrats d’entreprise et 914 068 des contrats territoriaux (le nombre total des travailleurs italiens dépasse 23 millions).

La valeur annuelle moyenne de la prime est égale à 1.503,64 euros, qui monte à 1.653,04 euros pour les primes dérivant des contrats d’entreprise et descend à 771,92 euros pour celles dérivant des contrats territoriaux.

Au total, il y a 13 038 contrats actifs, dont 11 266 corporate et 1 772 territoriaux. Quant aux interventions : 10 342 visent à atteindre des objectifs de productivité, 8 025 de rentabilité, 6 590 de qualité, tandis que 1 549 envisagent un plan de participation et 7 878 ​​envisagent des mesures de protection sociale des entreprises.

Le portrait-robot

Mais quelle est la répartition territoriale de ces accords ? La part la plus importante, 73%, est concentrée au Nord, suivi du Centre avec 18% des contrats, et enfin du Sud, avec 9%. «Une analyse par secteur d’activité économique – explique le rapport – montre que 60% des contrats déposés concernent les services, 39% l’industrie et 1% l’agriculture. Si par contre on s’intéresse à la taille de l’entreprise, on obtient que 50% ont un nombre de salariés inférieur à 50, 35% ont un nombre de salariés supérieur à 100 et 15% ont un nombre de salariés compris entre 50 et 99».



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