Procès Hush Money : l’accusation veut restreindre les déclarations de Trump


NEW YORK (dpa-AFX) – Lors du prochain procès contre Donald Trump Dans le cadre du versement d’argent secret à une star du porno, le parquet souhaite restreindre les déclarations publiques de l’ancien président américain. C’est ce qui ressort d’une requête du bureau du procureur de New York, Alvin Bragg, adressée au tribunal de Manhattan : la procédure vise à protéger les personnes impliquées dans la procédure. « L’accusé a une histoire de longue date et peut-être unique en matière d’utilisation des médias sociaux, de discours, de rassemblements et d’autres déclarations publiques pour attaquer des personnes qu’il considère comme des opposants », indique la lettre publiée lundi. Le tribunal devrait donc contraindre Trump dès le départ à s’abstenir de toute déclaration désobligeante.

L’homme de 77 ans est accusé de 34 chefs d’accusation au cours du procès qui doit s’ouvrir le 25 mars : le parquet l’accuse de falsification de documents commerciaux. Il souhaitait cacher des informations préjudiciables et des activités illégales avant et après l’élection présidentielle de 2016 afin d’améliorer ses chances de voter.

Le contexte de l’affaire est principalement que Trump avait versé 130 000 $ en argent secret à l’actrice porno Stormy Daniels peu avant son élection à la présidence. Elle avait affirmé avoir eu des relations sexuelles avec lui. Trump nie l’existence d’une liaison, mais ne nie pas que de l’argent ait été versé. Les accords de non-divulgation entre deux parties ne sont pas illégaux. Cependant, Trump est accusé d’avoir enregistré illégalement les paiements, d’avoir tenté de les dissimuler illégalement et ainsi de dissimuler d’autres violations de la loi. L’ex-président a plaidé non coupable.

Trump avait déjà violemment attaqué les personnes impliquées dans le procès lors de précédentes comparutions devant le tribunal, par exemple lors d’un procès pour fraude contre lui qui s’est récemment terminé par une peine record. Là, le juge avait déjà interdit à l’ex-président de faire certaines déclarations sur les employés du tribunal et les avait rendues punissables./scb/DP/he



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