A 13h00, le tribunal d’Almelo examinera la procédure sommaire concernant un hôtel pour demandeurs d’asile à Albergen. L’hôtel devrait aujourd’hui passer entre les mains de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). Le vendeur essaie de s’en sortir. Est-ce possible?
Pas si cela dépend du COA. L’organisation s’appuie sur le contrat d’achat signé par les deux parties. Selon le COA, il a communiqué honnêtement sur l’achat et le but ultime de l’hôtel : l’accueil des demandeurs d’asile.
Fait remarquable, le courtier de la partie vendeuse est arrivé à la même conclusion. La propriétaire de l’hôtel avait demandé au bureau si elle pouvait encore se retirer de la vente. Divers médias ont publié cette information après des jours de protestations contre l’arrivée de l’hôtel de l’asile à Albergen.
Elle a également échoué au COA. Le propriétaire aurait même proposé de restituer l’argent reçu. “Mais l’énorme pression sur la capacité du COA fait que chaque place compte”, a écrit l’organisme d’accueil sur Twitter.
Le propriétaire prétend qu’on lui a menti
Le propriétaire déclare maintenant qu’il y a fraude ou tromperie. Elle dit que le COA a acheté l’hôtel « pour des motifs erronés ». Par exemple, la femme affirme que l’organisation n’a pas (clairement) annoncé à l’avance que 150 à 300 demandeurs d’asile seraient hébergés dans l’hôtel. Selon elle, il y en aurait au maximum environ quatre-vingts.
Selon le COA, il y a toujours eu des éclaircissements à ce sujet depuis le premier contact en avril. Tubantia des citations de la convocation selon lesquelles un contact écrit a également été établi avec le courtier le 10 juin au sujet de l’élargissement à au moins deux cents demandeurs d’asile. L’organisation affirme que la propriétaire n’a jamais exprimé sa demande d’un maximum de quatre-vingts demandeurs d’asile.
COA a également eu des contacts avec la municipalité au sujet des plans
La municipalité était également au courant du grand nombre de demandeurs d’asile, selon la convocation qui est entre les mains du journal régional. En avril, mai et juin, des pourparlers ont eu lieu entre les deux parties. Cela montrait que la municipalité n’accepterait « que » cinquante titulaires de statut, alors que le COA souhaitait accueillir 150 demandeurs d’asile de plus.
Afin de pouvoir accueillir les plus de deux cents personnes, une modification du plan de zonage s’imposait. Cela n’obtiendrait pas le COA de la municipalité. Le cabinet est alors intervenu et un permis a été obtenu auprès du gouvernement national. C’était la première fois qu’une municipalité passait.
Il appartient au tribunal d’Almelo de juger si le COA a effectivement été clair et honnête avec le vendeur. La procédure sommaire commence à 13h00. Il n’est pas clair si une décision sera rendue aujourd’hui.