Les documents de transfert sont toujours en Angleterre et avant d’arriver en Italie, ils auraient dû passer par la Russie. Un processus trop long et risqué…

« Je suis prêt pour cette nouvelle aventure. Allez Lecce! ». Il l’a même dit en italien, avec l’écharpe jaune et rouge autour du cou et le sourire aux lèvres. Au final, cependant, Mathias Normann ne jouera pas en Serie A aux côtés de Hjulmand et de ses coéquipiers. Un peu plus de 24 heures après l’annonce de son arrivée en prêt de Rostov, le club de Saverio Sticchi Damiani a annoncé avoir définitivement interrompu le processus qui aurait conduit à l’inscription du joueur, en accord avec ce dernier. Mais pourquoi?

Qu’est-il arrivé

Le cas est particulier et, en ce qui concerne les clubs italiens, inédit. Pour permettre à Normann de débuter son aventure en Serie A, Lecce aurait dû remettre à la FIGC les documents nécessaires pour autoriser le Norvégien à jouer en Italie. Cette pratique ne comporte généralement pas d’obstacles insurmontables. Pour être clair : si un club italien vend son joueur en prêt à l’étranger et, une fois de retour, décide de le garder dans l’équipe, alors il devra demander le retour de ces documents à la fédération du pays dans lequel le joueur a pris le terrain la dernière fois. Et il devra les remettre à la FIGC.

de l’Angleterre à la Russie

Quant à Normann, cependant, la situation est plus complexe. La saison dernière, le milieu de terrain norvégien a joué pour le club de Premier League Norwich. Cela signifie qu’à l’heure actuelle, les documents qui permettent de l’utiliser sont toujours dans les bureaux de la fédération anglaise. Rostov, en fait, n’a pas pris de mesures pour que ces documents retournent au siège de la fédération de Russie, bien conscient du fait que – grâce au règlement extraordinaire, introduit par la FIFA après le début de la guerre – le joueur aurait été libre de trouver une nouvelle équipe. .

Pas de fin heureuse

Et il en fut ainsi : Normann avait choisi Lecce et vice versa. Mais les délais bureaucratiques se sont avérés plus longs que prévu : les Giallorossi auraient dû faire pression pour que les documents nécessaires soient transférés d’abord de l’Angleterre vers la Russie. Et, ensuite, de la Russie à l’Italie. Un processus qui, de nos jours, est plus compliqué que prévu.

et la fifa ?

Le ratio extrême, dans des circonstances similaires, prévoit l’intervention de la FIFA, qui se chargerait d’accélérer le passage des documents d’une fédération à l’autre. Nous avons dit, cependant, que Normann est un cas sans précédent. Le délai pour la conclusion de ce processus n’est donc pas prévisible et Lecce aurait risqué d’engager Normann sans pouvoir l’aligner pendant des semaines voire des mois. Pour cette raison, les Giallorossi ont préféré interrompre les négociations, retournant sur le marché à la recherche de nouvelles opportunités.



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