Prise d’otages à l’hôpital de Marioupol


Les troupes de Poutine utilisent des patients comme boucliers humains dans la ville assiégée de la mer Noire.

Le despote du Kremlin Vladimir Poutine (69 ans) bombarde l’Ukraine depuis 20 jours maintenant. Contrairement à ce qu’affirme la partie russe, des cibles civiles sont régulièrement visées. Le bombardement de la maternité de Marioupol est un autre exemple horrible de l’indifférence de Poutine envers les personnes blessées et tuées par ses missiles.

Maintenant, il y a eu un autre incident : les troupes russes ont pris en otage les employés et les patients de l’hôpital régional de soins intensifs de la ville.

Ils utilisent les civils ukrainiens comme bouclier humain ! Cela a été initialement rapporté par « l’Initiative des médias pour les droits de l’homme » de Marioupol. Mardi après-midi, l’adjoint au maire de Marioupol, Sergey Orlov, a confirmé l’incident à CNN.

Mariana Vishegirskaya a échappé de peu au bombardement de la maternité de Marioupol (Photo : Mstyslav Chernov/AP)
Mariana Vishegirskaya a échappé de peu au bombardement de la maternité de Marioupol (Photo : Mstyslav Chernov/AP)

Pavlo Kyrylenko de l’administration militaire de la région de Donetsk a écrit sur sa chaîne Telegram : « Les occupants russes ont pris en otage des médecins et des patients. L’un des employés de l’hôpital a pu le dire.

Selon celle-ci, 400 autres civils des maisons voisines ont également été enfermés à l’hôpital. La clinique est la plus grande de la région de Donetsk. Selon l’initiative des médias, l’hôpital de Marioupol a été occupé par les forces russes lundi matin.


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En conséquence, les autres civils ne sont plus autorisés à entrer dans la clinique. Dans le même temps, les troupes de Poutine bombardent les positions de l’armée ukrainienne depuis les fenêtres de l’hôpital afin de provoquer une réaction.

Selon un témoin oculaire, l’armée russe ne laisse personne sortir de l’hôpital et menace de tirer, selon l’initiative. Les patients qui risquaient de s’enfuir ont été blessés par balle.

Cet immeuble à Marioupol a brûlé après les attaques russes (Photo : Evgeniy Maloletka/AP)
Cet immeuble à Marioupol a brûlé après les attaques russes (Photo : Evgeniy Maloletka/AP)

20 000 personnes ont fui Marioupol

Pendant ce temps, les autorités ukrainiennes ont déclaré qu’environ 20 000 personnes avaient pu fuir la ville assiégée mardi. Au total, 4 000 voitures particulières auraient pu quitter la métropole sur la mer d’Azov mardi, a écrit le chef adjoint du bureau présidentiel, Kyrylo Timochenko, sur Telegram dans la soirée.

Parmi ceux-ci, 570 véhicules sont déjà arrivés dans la ville de Zaporijia, à plus de 200 kilomètres au nord-ouest, a-t-il précisé.

Les tentatives récentes d’un convoi d’aide d’apporter de la nourriture et des médicaments de la ville occidentale de Berdiansk à Mariupol ont échoué à plusieurs reprises.



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