Les Brabançons n’attendent pas avec impatience l’arrivée d’un centre pour demandeurs d’asile (azc) dans leur commune si le gouvernement national l’applique. Près de 48 % des répondants de notre province s’opposent à ce que le gouvernement désigne un emplacement dans leur municipalité, 38 % pensent que c’est bien et près de 14 % n’ont pas d’opinion à ce sujet.
C’est ce qui ressort d’une enquête menée par les Kieskompas auprès d’environ 9 000 Néerlandais au cours des deux premières semaines de septembre. Parce qu’il y a pénurie de places d’accueil, le gouvernement peut désigner des emplacements.
En Frise, les personnes les moins nombreuses s’opposent à l’arrivée d’un centre pour demandeurs d’asile forcés dans leur propre commune. 52,6% des habitants n’ont aucun problème avec cela. Toujours dans les provinces de Noord-Holland (51,2 %) et de Gelderland (50,1 %), plus de la moitié de la population est autorisée à avoir un centre pour demandeurs d’asile dans sa propre municipalité.
Les Brabançons sont donc moins généreux. Il est frappant de constater qu’à Overijssel également, où démonstrations se trouvaient dans la commune de Tubbergen après avoir désigné un centre pour demandeurs d’asile, seulement 42 % de la population est contre un centre pour demandeurs d’asile désigné.
Les jeunes contre les personnes âgées
Les jeunes sont moins susceptibles de s’opposer à un centre pour demandeurs d’asile dans leur commune que les personnes plus âgées. 54% des jeunes ne voient pas d’inconvénient à ce que le cabinet désigne un lieu dans leur commune. C’est 44% chez les plus de 65 ans. Selon les données nationales, les femmes sont moins susceptibles que les hommes de s’opposer à un centre pour demandeurs d’asile imposé par le gouvernement.
Les chercheurs n’ont pas fait de répartition par communes du Brabant.