Près de 500 boutons d’alarme pour les victimes de harcèlement


Près de 500 boutons d’alarme pour les victimes de harcèlement

L’alarme de harcèlement est connectée à un smartphone via Bluetooth. Il passe l’appel d’urgence, après quoi la police arrive sur place en moins de dix minutes pour mettre la victime et éventuellement des enfants en sécurité.

Utilité prouvée

Tout le monde ne peut pas réclamer le bouton poussoir. Les victimes peuvent se présenter à un service de police spécifique. Il cherche à savoir si l’alarme de harcèlement peut être utile. Il ne peut plus y avoir de contact volontaire entre la victime et l’auteur, sauf dans le cadre d’arrangements de contact pour les enfants.

Un projet pilote à Gand a fait ses preuves ces dernières années. Quarante victimes, pour la plupart des femmes âgées de 30 à 40 ans, ont reçu une alerte pour harcèlement. Cela a entraîné 21 appels d’alarme et dix arrestations.

90 % se sentent plus en sécurité

L’évaluation du projet montre que près de 90 % des femmes se sentent beaucoup plus en sécurité avec le bouton-poussoir dans leur poche. 70% des victimes n’ont pas signalé le crime après six mois. Le petit appareil a probablement aussi un effet dissuasif.

En Belgique, la police enregistre chaque année plus de 20 000 signalements de harcèlement, souvent par des ex-partenaires.

La Flandre orientale met également à disposition des boutons d’alarme. Au total, les victimes peuvent utiliser 490 de ces appareils. D’autres provinces seront ajoutées ultérieurement. Le projet a été présenté aujourd’hui par le ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) et la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) à Audenarde.



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