Près de 150 membres du D66 demandent des éclaircissements sur les comportements proéminents du parti qui traversent les frontières


Près de 150 membres du D66 exigent que la chef du parti Sigrid Kaag et le conseil d’administration du parti fassent une nouvelle déclaration dans la semaine sur le comportement transfrontalier caché de l’éminent parti Frans van Drimmelen. Ceci est évident à partir d’un lettre ouverte qui fait le tour de la fête depuis dimanche soir. Pour le moment, des membres éminents du D66 n’ont pas encore signé la lettre, mais principalement des membres du conseil d’administration, des chefs de département, des conseillers, des chefs de parti locaux et des membres du conseil provincial l’ont fait.

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Les initiateurs de l’appel sont la présidente du département Daphnie Ploegstra et Jelle Ages, conseiller confidentiel des Jeunes démocrates. Ils écrivent dans la lettre que la confiance entre la direction du parti et les membres et les électeurs est « extrêmement endommagée ». Pour le rétablir, ils exigent trois choses, dont la mise à disposition des documents jusqu’alors cachés et une réunion des membres à laquelle le bureau du parti rend compte.

Samedi dernier, les initiateurs ont lu « avec grand déplaisir » de Volkskrant que le chef du D66 a gardé secret pendant plus d’un an la partie confidentielle d’un rapport sur le comportement transfrontalier du stratège du parti Van Drimmelen. Il est apparu que l’éminent lobbyiste avait « traqué, menacé et fait chanter » une employée de D66 en 2015 et 2016. L’année dernière, D66 a publié une autre partie du même rapport. Là, Van Drimmelen a été acquitté pour intimidation sexuelle et abus de pouvoir.



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