De BZ/dpa
Près de 100 policiers berlinois ont attiré l’attention ces dernières années en raison d’éventuelles attitudes d’extrême droite.
C’est ce qui ressort d’une réponse du Sénat à une demande de l’AfD. 94 policiers et quatre anciens policiers sont connus « qui sont soupçonnés d’avoir une attitude d’extrême droite ». Tous les cas font l’objet d’enquêtes pénales ou d’examens correspondants.
De plus, douze policiers et un ancien employé font l’objet des mêmes soupçons. Un autre employé est soupçonné d’avoir des attitudes d’extrême gauche. Il fait également l’objet d’une enquête. Les policiers sont des agents de sécurité devant les ministères et les ambassades.
L’ampleur des chiffres n’est pas nouvelle. On sait que 74 procédures disciplinaires ont été engagées contre des policiers berlinois soupçonnés de propos d’extrême droite. 22 d’entre elles ont été conclues : Dans dix cas, des fonctionnaires ont été licenciés avec révocation ou en période d’essai. Dans deux cas il y a eu des blâmes, dans deux autres des amendes. Huit dossiers ont été abandonnés. Il s’agissait presque toujours de déclarations ou d’images d’extrême droite ou racistes dans des groupes de discussion ou de participation à des événements politiquement problématiques.
Environ 26 000 personnes travaillent pour la police de Berlin, dont près de 19 000 sont des policiers. En 2020, le Sénat et la police ont présenté un concept de lutte contre les tendances extrémistes. Une partie de cela est la possibilité de conseils anonymes, de requêtes auprès de l’Office pour la protection de la Constitution et d’enquêtes auprès des candidats. En 2021, la police a mis en place un groupe d’enquête interne « Central » pour enquêter sur les violations.
Pratiquement aucun cas n’a été signalé dans d’autres secteurs de la fonction publique à Berlin, seul le Département de l’éducation du Sénat a recensé cinq cas suspects d’employés ayant d’éventuelles attitudes d’extrême droite. Un « problème généralisé » avec des efforts correspondants « n’a pas pu être déterminé », comme on l’a dit.