12 septembre 1944. La libération des Pays-Bas commence et se déroule dans le sud du Limbourg. Le village de Mesch, près d’Eijsden, a le scoop. Les troupes allemandes se retirent dans la région frontalière en aval de Valkenswaard. Les Alliés se tiennent au courant de l’offensive prévue à travers le Brabant oriental.
À l’automne 1944, la majeure partie du Brabant est libérée. Il y a eu de nombreuses victimes et d’importants dégâts. Sur Omroep Brabant, vous pouvez lire chaque jour ce qui s’est passé il y a exactement quatre-vingts ans.
Alors que la libération approche à grands pas, la résistance agit ici et là. Mais de nombreux résistants ne sont pas armés. A Eindhoven, un groupe de résistance, la « Partisan Action », décide de parler aux soldats allemands, de les démoraliser et de leur demander de remettre leurs armes en échange d’une cachette.
Cela devint incontrôlable le 12 septembre 1944 sur le Boschdijk à Eindhoven. Parce que les services secrets allemands (Sicherheidsdienst) sont au courant. Les résistants Frans Linders et Henk Streefkerk sont abattus.
Raids aériens lourds
En Zélande et dans le Brabant occidental, la guerre est audible et parfois visible. La 15e armée allemande est confinée sur la côte flamande (zélandaise) depuis la libération d’Anvers le 4 septembre. Des dizaines de milliers de soldats ont déjà traversé l’Escaut occidental à bord de tout ce qui peut naviguer. L’aviation alliée s’en rend compte et intensifie ses attaques.
Aujourd’hui, plus de 400 vols survolent la région. 190 000 kilos de bombes tombent sur des cibles ennemies comme le Sloedam et le Kreekrakdam. Des pilotes alliés, dont des pilotes néerlandais, bombardent les transports de troupes allemands autour de Bergen op Zoom et de Woensdrecht. Il existe les routes de liaison les plus importantes avec le continent. Il y a aussi des victimes civiles ici et là.
Au moins 28 bateaux sont coulés sur l’Escaut occidental. Mais une grande partie des troupes ennemies s’échappe. Ce que les Alliés réalisent de plus en plus : malgré les bombardements, les troupes allemandes zélandaises se dirigent tranquillement vers le Brabant-Septentrional via la route près de Woensdrecht.
Il s’agit d’une armée d’environ 90 000 hommes et de plus de 6 600 véhicules et 645 canons qui finit par s’échapper et peut rejoindre la bataille en direction du Brabant.
Explication de l’attaque
La bataille fait également rage plus profondément à l’intérieur des terres belges. Le chef de l’armée Montgomery se rend dans la ville frontalière belge de Lommel, désormais aux mains des Alliés. Là, il parle à son commandant de corps Horrocks de Market Garden. Il entend les instructions concernant l’offensive à venir et peut ensuite les transmettre sous forme d’ordres à ses unités.
Montgomery ordonne également l’ouverture de l’Escaut occidental vers Anvers pour le ravitaillement, mais cela n’a pas encore de conséquences directes.
Retraite nocturne
Maintenant que la menace alliée augmente partout, les Allemands retranchés en Belgique décident de se retirer sur une nouvelle ligne. Le commandant Model ordonne à son subordonné Reinhard à Moergestel de dégager les lignes pour empêcher l’encerclement.
Au crépuscule, ils disparaissent comme des voleurs dans la nuit. Ils cèdent toute la zone comprise entre le canal Albert, le canal Meuse de l’Escaut et le Bourg-Léopold. En chemin, ils commettent des crimes de guerre en tirant sur des civils. Par exemple, plus de trente morts civiles ont eu lieu ces jours-ci à Hechtel. Les Fallschirmjäger tirent sur au moins cinq personnes qui osaient les regarder.
Les unités allemandes retirées établissent de nouveaux postes de commandement, entre autres à Valkenswaard et Luijksgestel. Le retrait est plus ordonné que les semaines précédentes. C’est le signe que les Allemands se rétablissent et deviennent plus forts.
La nouvelle ligne allemande a été redressée pour faciliter la défense. Donc plus difficile pour les Alliés.