Poutine van Ruiselede ? Churchill est plus approprié : l’ex-maire Wingene soutient le maire de Ruiselede


Poutine van Ruiselede ? Churchill est plus approprié : l’ex-maire Wingene soutient le maire de Ruiselede

Les projets de fusion avec Wingene placent De Roo dans l’œil du cyclone. À la fin du mois dernier, il y a eu un référendum à Ruiselede, qui a montré son mécontentement face à la fusion. Plus de 91 % ont voté contre. Mais le référendum n’est pas contraignant. Un certain journal appela plus tard Deroo the Putin van Ruiselede. Selon Hendrik Verkest, ‘Churchill’ est plus approprié. Lire la lettre ouverte ci-dessous.

« La Flandre prêche les fusions, volontairement avec la carotte et le bâton derrière la porte de la fusion forcée après 2024. Le pouvoir administratif est filtré, mais la mise en œuvre est laissée aux communes. Les fusions peuvent faire l’objet d’un référendum non contraignant. Ni la Belgique, ni ni la Flandre ne permet ou n’ose soumettre sa réforme de l’État ou sa réorganisation administrative interne à un référendum. Les réorganisations relèvent à juste titre de la compétence politique des élus et des administrateurs. Ils connaissent leur organisation et le pouvoir administratif requis. Dans le cas des communes, cela la responsabilité est minée par la participation fictive d’un référendum consultatif qui est détourné par toutes sortes d’émotions et de nostalgie. Le chemin vers un pouvoir administratif plus fort et tourné vers l’avenir devient ainsi une route à travers une zone de guerre.

L’affaire de la fusion Wingene-Ruiselede

« Si vous mettez en place une enquête, vous obtiendrez une réponse très diffuse. Beaucoup sont contre une fusion et les partisans sont divisés sur Aalter, Tielt et Wingene. En cas de fusion, l’autonomie du conseil communal passerait au référendum (citoyen) Que la Flandre soit comme ça en créant un cadre, sachant que l’impasse est enracinée… .

Nous ne prenons pas sur nous la critique du manque de participation. Un projet détaillé est immédiatement présenté qui est étayé et compréhensible par la mesure du pouvoir administratif et qui est discuté à la majorité au conseil municipal. La connaissance de la gouvernabilité appartient aux administrateurs et à l’administration communale et non au citoyen.

Maintenant, une proposition concrète est présentée aux conseils municipaux, qui est en principe plus démocratique que lorsqu’elle est imposée depuis la Flandre.

L’habitante de la petite commune rurale se sent bien dans son cocon et souhaite le garder. La vie rurale est choyée, le quartier, la vie associative, … ; exposants de la tranquillité et de la connectivité à petite échelle. La coïncidence de l’ADN national avec les communes de Wingene et de Zwevezele est précisément la garantie que le caractère rural et villageois sera préservé. Avec ses 5 400 habitants, Ruiselede représente plus du quart de la nouvelle commune fusionnée. Ils partagent déjà de nombreux partenariats dans la région du Midwest et leurs écoles élémentaires travaillent au sein du conseil scolaire parapluie Driespan. La mesure de puissance le confirme. Ceux qui ont peur doivent se rendre d’urgence à Zwevezele. Le village de 6200 habitants, ses associations et ses entrepreneurs se sont développés et animés comme jamais depuis la fusion de 1977 et il assure désormais également la mairie.

Ce qui est remarquable dans cette discussion, c’est qu’aucune nuance n’est introduite et que le débat émotionnel prime sur les aspects de fond et administratifs. La maire est courageuse et réfléchit pour sa commune ; elle est incendiée. « Ils filment le Poutine de Ruiselede dans son dos », titre un journal. Qui a perdu les pédales ici ? Churchill n’a-t-il pas sa place ici ? »

Un objectif secondaire des fusions ?

« La Flandre n’ose pas commencer par le bas et imposer des chiffres de croissance dans les périodes administratives suivantes selon un modèle de croissance qui a eu des résultats aux Pays-Bas. L’objectif de 10.000 habitants lors des fusions de 1977 n’était pas encore atteint dans de nombreux endroits.

Dans de nombreux endroits, les autorités municipales rencontrent des difficultés pour assurer tous les services, tant avec un personnel de qualité que financièrement.

La voie vers plus de pouvoir administratif a en fait été réduite par le gouvernement flamand à une prime financière qui augmente (de 200 € à 500 €) à mesure que la commune grandit. On parle parfois d’une fusion d’au moins 20 000 habitants avec un objectif de 40 000. L’approche actuelle conduit à la perversion où de grandes villes comme Anvers (500 000 habitants) et Malines (88 000 habitants) tentent de racheter les petites banlieues afin de percevoir la prime financière à la fusion pour rembourser leurs dettes. Est-ce là l’intention ou la voie de la gouvernance de communes puissantes ou un hold-up sur les autres communes et le contribuable de communes déjà très richement subventionnées ? FYI Anvers et Gand effectuent un prépaiement de 40% du fonds communal. Pour les 60% restants, ils partagent ensuite à nouveau selon les critères. Cela signifie qu’ils reçoivent près de 1600 € par habitant et par an ; pour les communes rurales, il s’agit d’environ 300 €.

Pour nous, il n’y a pas de contradiction entre une fusion dans une commune rurale puissante et la réalisation et même le renforcement du sentiment de bien-être de nos habitants. Avec sa vision tournée vers l’avenir, la maire se retrouve dans un champ de tension fictif. »



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