Poutine, contre qui la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt pour crimes de guerre, n’a pas accepté une invitation à assister physiquement au sommet du G20 pendant deux années consécutives. Il n’a pas non plus participé par appel vidéo. En août, il était représenté par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov au sommet des BRICS en Afrique du Sud.
Depuis la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, qui l’ont sévèrement isolé au niveau international, Poutine voyage rarement à l’étranger. En octobre, il s’est rendu en Chine où il a rencontré le président Xi Jinping. La Chine est un allié important de la Russie dans la lutte contre l’hégémonie américaine.
Début octobre, Poutine a déclaré qu’il n’était pas physiquement présent aux sommets internationaux « afin de ne pas poser de problèmes » aux organisateurs.
L’Inde, organisateur du sommet de mercredi, présidera le G20 jusqu’à fin novembre. New Delhi entretient des liens historiques étroits avec la Russie, le plus grand fournisseur d’armes de l’Inde.