Een eerdere versie van dit artikel verscheen vorige maand op NU.nl. Naar aanleiding van de aanval op Belgorod hebben we het bijgewerkt en opnieuw op onze voorpagina gezet.
Ruim een half jaar na de start van de oorlog vroeg NU.nl aan deskundigen André Gerrits en Hans van Koningsbrugge hoe stevig Poetin nog in het zadel zat als leider van Rusland. Heel stevig, was toen het antwoord. Weer een half jaar later wordt er nog altijd niet opzichtig aan zijn stoelpoten gezaagd.
« Poetin heeft zijn status als president gekoppeld aan de oorlog. Hij trekt deze oorlog naar zich toe en is dus ook verantwoordelijk voor de belabberde prestaties op het slagveld. Als het slecht gaat met de oorlog, gaat het slecht met zijn positie », zegt Gerrits.
Rusland boekte de hele winter lang nauwelijks vooruitgang in Oekraïne. Het zou dus logisch zijn als het gemor over Poetins leiderschap zou zijn toegenomen. Maar daar ziet Gerrits nog weinig van terug bij de Russische politieke top.
« Het zou best kunnen dat Poetins positie verzwakt is, maar daar zijn nog geen openlijke signalen voor. We zien geen afwijkend gedrag of openlijke kritiek van hoge politici. »
Aucune critique ouvertement audible
Van Koningsbrugge ne voit pas non plus encore de front uni contre Poutine. « Il y a des conversations fuite dans lequel les oligarques russes critiquent Poutine. Mais ils n’osent pas encore affronter le grand patron. Pas tant qu’il y aura encore des commandants militaires à utiliser comme boucs émissaires. Ils sont toujours ouvertement blâmés pour la mauvaise conduite de la guerre. »
La population russe ne se retourne pas encore contre la guerre et Poutine non plus. Pourtant, selon les deux professeurs, d’autres fissures sont visibles dans l’histoire du Kremlin. Par exemple, les mères qui ont perdu leurs maris et leurs fils se plaignent ouvertement de la guerre. Des vidéos ont également fait surface de soldats exprimant leur mécontentement face à leur équipement et à leurs conseils inadéquats.
« La célèbre offensive d’hiver russe a tout simplement échoué. Au Kremlin, des doutes doivent également surgir au sein de l’élite de Poutine », déclare Gerrits. Pourtant, il n’a vu aucun signe indiquant qu’un coup d’État est imminent. « Je suis sûr qu’il y aura du mécontentement, mais cela ne se traduit pas par un appel à mettre fin à la guerre ou à faire disparaître Poutine. »
Voor dit artikel sprak NU.nl (opnieuw) met:
André Gerrits
- Hoogleraar Internationale Studies en Globale Politiek (Universiteit Leiden)
- Voormalig hoogleraar Russische Geschiedenis en Politiek (Universiteit Leiden)
- Oud-onderzoeker Instituut Internationale Studies (Instituut Clingendael)
Hans van Koningsbrugge
- Hoogleraar Geschiedenis en politiek van Rusland (Rijksuniversiteit Groningen)
- Directeur Nederland-Rusland Centrum
- Structureel gastdocent Instituut Clingendael en Defensie Academie
Si Poutine part, il entraînera l’élite avec lui
Van Koningsbrugge ne voit une chance de coup d’État que si l’élite politique perd confiance en Poutine. Mais les chances que cela se produise sont faibles.
« Il y a des murmures, mais pas plus. Ils se sont blottis contre Poutine. Poutine a déjà dit : ‘Si je vais dans l’abîme, je t’entraînerai avec moi.’ Poutine fait ce qu’il fait le mieux : survivre et garder le contrôle. En conséquence, la révolution de l’intérieur n’est certainement pas imminente.
Opposition organisée pratiquement impossible
Il n’y a plus d’opposition politique en Russie. Le chef de l’opposition Alexei Navalny est toujours en prison. Sa santé va vite ces derniers temps en arrière. Le mois dernier, un autre opposant à Poutine, le politicien Vladimir Kara-Murza, a été condamné jusqu’à 25 ans de prison.
« Il n’y a même pas d’opposition fragmentée, il n’y a tout simplement pas d’opposition », déclare Gerrits. « Navalny était l’un des rares à pouvoir unir l’opposition. Mais tant de personnes ont été enfermées, réduites au silence ou chassées du pays. L’opposition politique s’est épuisée, saignée à mort et a disparu. »
Van Koningsbrugge : « Tout est surveillé. L’organisation de l’opposition est donc très difficile. Vous êtes immédiatement perçu comme un ennemi de l’État. Ensuite, il faut être très fort. personne à diriger. Je ne vois pas le changement mental que Poutine est à blâmer se produire pour le moment.
Poutine ne s’en va pas de si tôt
La seule critique ouverte de la guerre vient des blogueurs militaires, des nationalistes extrémistes et d’autres partisans d’une action plus dure en Ukraine. « Ils aimeraient que ce soit un peu plus dur en Ukraine. Ils pensent que la Russie ne fait pas encore assez d’efforts militaires. Cette critique vise donc la manière dont la guerre est menée, pas le fait que la guerre se déroule ». mené », explique Gerrits out.
La guerre elle-même et la position de Poutine, aujourd’hui âgé de soixante-dix ans, ne sont pas à discuter, convient Van Koningsbrugge. Il donne comme exemple la conscription pour les hommes russes.
« Il est désormais envoyé par e-mail et non plus seulement par la poste. C’est une violation de la constitution. Une telle chose n’est possible qu’en temps de guerre. Et Poutine parle encore d’une « opération militaire spéciale ». Le parlement russe a mis de côté signifie qu’il n’y a pas de discussion sérieuse sur la ligne de Poutine. »
Cependant, le professeur a une mise en garde. « Si l’Ukraine remporte de grands succès sur le champ de bataille au printemps, cela stimulerait davantage les discussions au sein du Kremlin. C’est plus facile à dire qu’à faire. Mais si l’Ukraine peut, par exemple, fermer le pont de Crimée ou reprendre Marioupol, elle donnera également de la nourriture pour la réflexion au sein du Kremlin. » . »
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