Netanyahu n’était pas le seul interlocuteur de Poutine. Le dirigeant russe a également consulté le président iranien Ebrahim Raisi, le président syrien Bashar al-Assad, le président égyptien Abdul Fatah al-Sisi et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Ce n’est pas la première fois que le président russe se présente comme un éventuel médiateur. La semaine dernière, Poutine était au Kirghizistan, pays d’Asie centrale, pour un sommet international et une rencontre avec le président kirghize. C’était la première fois que Poutine se rendait à l’étranger depuis qu’un mandat d’arrêt avait été émis contre lui par la Cour pénale internationale parce que les Russes avaient expulsé des enfants ukrainiens.
S’exprimant lors du sommet, il a déclaré : « La Russie est prête à travailler avec tous les partenaires constructifs ». Selon le Kremlin, le président russe aurait déjà eu des contacts avec Israël et la Palestine. Lors du sommet, il a également déclaré qu’il était important de mettre un terme à « l’effusion de sang ».
La semaine dernière, quelques jours après les raids sanglants du Hamas, Poutine a souligné que le conflit montrait « l’échec de la politique des États-Unis au Moyen-Orient ». Il ne s’attendait pas non plus à une « fin prochaine » des combats à l’époque.