Poutine annule un voyage à l’étranger : le Kremlin nie à nouveau les problèmes de santé

C’est une source au sein du gouvernement du Kazakhstan qui a annoncé que le voyage de Poutine dans la capitale Nur-Sultan avait été annulé parce que Poutine était tombé malade. Ce voyage était prévu pour cette semaine.

Les spéculations sur la santé de Poutine ont rapidement refait surface. Ces derniers mois, de plus en plus de rumeurs circulent selon lesquelles le président russe est gravement malade. Le cancer et la maladie de Parkinson sont quelques-unes des conditions prises dans la bouche.

Rien de tout cela, selon le Kremlin. « Tout va bien pour sa santé », a déclaré hier le porte-parole Dmitri Peskov. « L’Ukraine, les Américains et les Britanniques diffusent depuis des mois de fausses informations sur la santé du président. C’est de cela qu’il s’agit : de fausses informations.

Mercredi, Poutine aurait également annulé une rencontre avec une délégation d’Ossétie du Sud, une république séparatiste de Géorgie. « La délégation n’a pas décollé », selon un initié du service d’information Al Jazeera. « Elle était déjà en route pour l’aéroport, mais on lui a dit que la réunion avait été reportée ».

Poutine était toujours en Iran mardi. Mercredi, il a toussé lors d’une représentation publique. Selon l’agence de presse russe Interfax, il a déclaré avoir attrapé un léger rhume en Iran. « Il faisait très chaud à Téhéran, plus de 38 degrés Celsius, et la climatisation était très bruyante. Désolé », a déclaré Poutine.

L’amiral britannique Tony Radakin a déclaré dans une interview le week-end dernier que les spéculations sur la mauvaise santé de Poutine étaient « un vœu pieux ». William Burns, haut dirigeant du service de renseignement américain CIA et ancien ambassadeur américain à Moscou, a également déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que Poutine soit gravement malade. « Il y a beaucoup de rumeurs sur la santé de Poutine, mais nous pensons qu’il est même en trop bonne santé », a-t-il déclaré mercredi. Burns a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une « déclaration officielle ».

Plus tôt, des sources au sein des services de renseignement britanniques et américains ont rapporté que Poutine était gravement malade. Cela a été formellement démenti par le Kremlin à chaque fois.