Le président russe Vladimir Poutine a accusé l’Occident de devenir « une partie impliquée » dans le conflit par ses transferts massifs d’armes à l’armée ukrainienne.
« Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d’armes à l’Ukraine. C’est vraiment une participation », a déclaré Poutine dimanche dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique russe Rossiya-1.
« Cela signifie qu’ils sont impliqués, bien qu’indirectement, dans les crimes du régime de Kiev », a déclaré le président. Il a rappelé que les pays occidentaux « n’ont qu’un seul objectif : « la destruction de la Fédération de Russie ».
Batailles intenses
Pendant ce temps, d’intenses combats se poursuivent sur le front du Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Les deux parties fournissent des informations contradictoires sur les développements dans et autour de la ville de Bachmoet. Des sources russes revendiquent le contrôle du village voisin de Jahidne, mais l’état-major ukrainien insiste sur le fait que les attaques ont été repoussées.
La capture de Jahidne ouvrirait la voie aux Russes vers Khromove, par laquelle passent les ravitaillements des troupes ukrainiennes à Bachmut.
Contre-offensive
Pendant ce temps, l’armée ukrainienne se prépare à une contre-offensive au printemps, a confirmé dimanche le vice-chef du renseignement militaire Vadim Skibitski aux journaux du groupe de médias régional allemand « Funke ». Selon lui, le moment précis dépendra, entre autres, des livraisons d’armes occidentales.
« Nous essayons de creuser un fossé dans le front russe au sud, entre la Crimée et le continent russe », a déclaré Skibitski à propos de la stratégie militaire. « Il est possible que nous détruisions également des dépôts d’armes ou des équipements militaires sur le territoire russe. Par exemple, autour de la ville de Belgorod, d’où seront lancées des attaques contre l’Ukraine. »
Reconquérir aussi la Crimée
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis dimanche que son pays reprendrait la Crimée aux Russes. « C’est notre pays, notre peuple, notre histoire », a déclaré Zelensky dans un communiqué.
En 2020, le président avait déjà déclaré le 26 février journée de résistance contre l’occupation russe de la péninsule de la mer Noire annexée par Moscou en 2014. Zelensky a immédiatement obtenu le soutien du Département d’État américain. Un porte-parole a de nouveau précisé que Washington ne reconnaîtrait jamais l’annexion.
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