Pourquoi BASOA est l’un des meilleurs de Bilbao BBK Live


Bilbao BBK en direct Elle est célébrée les 6, 7 et 8 juillet à Kobetamendi. Le les billets et pass sont en vente. Il sera temps de retrouver en live deux poids lourds de la pop britannique comme Arctic Monkeys et Florence + the Machine, de s’abandonner aux guitares de Pavement, de vérifier que le dernier album de Phoenix est l’un des plus reconnaissants qu’ils aient sortis ou de s’émerveiller devant le spectacle Fever Ray.

La ligne Bilbao BBK Live dédiée à l’électronique est particulièrement intéressante. D’une part, les Chemical Brothers apporteront à nouveau leur spectacle audiovisuel à un festival espagnol. De l’autre, il sera temps de découvrir comment sonne live le fascinant album que Róisín Murphy prépare et qui ne sort qu’en septembre. Entre les rythmes traditionnels de Baiuca et l’électronique sophistiquée de Daniel Avery il sera encore temps de rencontrer Röyksopp et Jamie xx, de voler avec The Blaze ou de s’émerveiller devant Arca et ses dérives sonores.

Quiconque a assisté à Bilbao BBK Live sait que la musique électronique occupe au festival un espace important, presque sacré si l’on tient compte du fait que la scène de Basoa est l’une des plus appréciées. D’une part, visuellement, c’est un lieu magique, surtout la nuit, capable de produire des moments inoubliables comme la session John Talabot l’an dernier, puisqu’il faut se rappeler que le festival se déroule en pleine nature ; de l’autre, il y a beaucoup à découvrir notamment dans sa programmation, au point de vouloir monter la tente devant ce scénario.

Cette année, le jeudi 6 juillet, le cartel de Basoa ouvrira la session de sama yax, connue pour son travail d’archéologue du son avec lequel elle sauve des classiques perdus de la soul ou de la musique latine. Cette journée sera l’occasion de se rapprocher également des rythmes électro pétillants de anz. Son hit ‘You Could Be’ est directement pop, même si elle, originaire de Manchester, ne renonce pas aux rythmes du garage et de la techno britanniques, dans lesquels Super appel (London vivant à Berlin) a réussi à trouver un son raffiné et atmosphérique. Jetez un coup d’œil, par exemple, à son hit « Chiseler’s Rush » ou à sa récente sortie, « Illumina », une collaboration teintée de free jazz avec Julia Holter qui sonne comme quelque chose de complètement nouveau. De l’autre côté de la médaille, HAAIqui a de nouveau collaboré avec Fred… ou Jon Hopkins, promet de nous faire « monter » avec les plans euphoriques contenus dans son album ‘Baby, We’re Ascending’, bien que le monde « alien » le réserve à Violet avec elle techno tordu.


Un nom aussi célèbre que celui de Ben OVNI Il est au programme de Basoa le vendredi 7 juillet : ses sessions, diffusées dans de spectaculaires Boiler Rooms, naviguent dans les eaux de la techno à la deep-house, traversent la jungle old-school et sont un éden d’électronique exquise. Il clôturera la journée. avant qu’il ne l’ouvre Dalilale sévillan « amoureux des rythmes cassés », auteur d’un tube formidable comme ‘Cieguita’, et il sera également temps de profiter des rythmes spidiques de chirelleentre jeu de jambes et jungle, ou Danemark, un rénovateur de ce qu’on pourrait appeler la «musique urbaine», comme il le montre dans le fascinant ‘Sana Sana’ ou dans ses collaborations avec rusowksy ou DELLAFUENTE. Pour les fans de rythmes raver et des années 90 Emploi Jobse apporter de la cannelle fine.

Le 8 juillet nous avons trouvé un nom dont nous vous avons déjà parlé : gazzi est l’une des grandes pépites cachées de l’affiche du Bilbao BBK Live et l’une des grandes promesses de l’électronica nationale depuis qu’on a entendu des hits comme ‘Quiere vacilar na más’ ou depuis qu’on a goûté leur récent EP. Mais il ne s’agit pas de passer à côté de l’ensemble amusant de Toccororo, qui fait d’excellents mélanges de musique latine et électronique ; celui de Le jeune Marcoqui, connu pour les paysages paradisiaques de ‘l’Espace Sacré’, a eu l’idée de donner le ‘« regarder dire »‘ par Imogen Heap; ou celui de Avalon Emerson, qui donnera sûrement plus à la techno qu’à l’album de l’auteur-compositeur-interprète qu’elle vient de sortir. Vous devrez chauffer l’environnement pour l’arrivée de Jean Talabot, dont les décors sont d’ordinaire sublimes. Avec le paysage de Basoa en toile de fond, un voyage dans un autre monde.






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